samedi 10 septembre 2011

HOW I MET THE BOTHER

-Saison 6-


A titre interminable, intrigue interminable.


NOMBRE DE SAISONS : 6
NOMBRE D’ÉPISODES : 136
CRÉATEURS : Carter Bays, Craig Thomas
ANNÉE DE PREMIÈRE DIFFUSION : 2005
FORMAT : 22mn
CHAÎNE DE DIFFUSION US : CBS
CHAÎNES DE DIFFUSION FR : NT1, Canal+, TF6
CASTING : Neil Patrick Harris, Alyson Hannigan, Josh Radnor, Jason Segel...
ETAT : En production

L'HISTOIRE : Ted Mosby décide de raconter a ses enfants comment il a rencontré leur mère... Cette initiative s'avère être en fait un prétexte pour conter l'histoire d'une bande de copains et de leurs déboires sentimentaux.

On a regardé les cinq premières saisons d’How I Met Your Mother (HIMYM pour les intimes) avec plaisir, riant devant les coups de cœur, coups de folie, coups d’un soir des cinq amis New Yorkais. Tout en attendant tout de même un peu d’apercevoir le nœud de l’intrigue : la fameuse rencontre avec la fameuse mère, promise depuis la première phrase du premier épisode.

Seulement voilà, si on se laissait gentiment berné par Ted, acceptant qu’il nous mène en bateau au fil de ses histoires et de ses aventures ratées on se rend compte aujourd’hui qu’on n’est pas prêts d’arriver au port ! Six ans après c’est statu quo. Ted cherche toujours la mère de ses enfants, Lilly et Marshal eux, n’ont toujours pas d’enfant, Robin est toujours célibataire, Barney toujours queutard.
Les scénaristes semblent avoir une peur panique de l’évolution. Chaque tentative de changement est tuée dans l’œuf. On remarquera l’achat d’une maison par Ted, jamais rementionnée, Lilly et Marshall qui souhaitent à chaque début d’épisode avoir un enfant pour se rendre compte à chaque fin d’épisode qu’ils ne sont pas prêts,  Marshall quitte son emploi à la GNB environ tous les deux épisodes… On avait su être patient pour Rachel et Ross, on ne l’est plus pour Ted/Robin/Barney.

On tourne tellement autour du pot (de chambre) que les scénaristes se mordent la queue et sont obligés de s’en sortir par des pirouettes incohérentes. L’exemple flagrant ? Le père de Barney. Rappelez-vous dans la saison 4 une scène montre Barney et son « frère » questionnant leur mère à propos de leur père biologique, cette dernière refusant toujours de répondre à cette question Barney finit par croire qu’il est le fils du présentateur de la Roue de la Fortune. Barney n’a donc jamais rencontré son père. Mais surprise, dans l’épisode 20 un flashback nous montre Barney âgé d’environ 8 ans assistant au départ de son père, hard rockeur rebelle.

Les pauvres en sont réduits à axer toute l’intrigue de la saison autour d’un building en ruines. Et on se voit forcés d’être en suspense devant la question : tombera ou tombera pas ?
Tout comme les deux pauvres enfants de Ted, nous sommes pris en otages par une histoire interminable et qui devient de plus en plus sans queue ni tête. Obligés d’écouter jusqu’à la fin car ON VEUT SAVOIR.
On rit un épisode sur quatre (certains gags restent très bons, heureusement), le reste du temps on fronce les sourcils, se demandant où l’histoire veut en venir.
L’alchimie entre les acteurs n’est plus qu’une pâle illusion, leur jeu est de plus en plus mauvais. Bref, tout le monde semble en avoir marre de cette série.
Alors pourquoi continuer à regarder ? Parce que j’espère…   

Quelques conseils pour sauver la série: 
  • Que Ted rencontre sa future femme. 
  • Redonner un rôle à Robin
  • Que les scénaristes adoptent un système de post-it, agenda, journal intime... pour éviter les redites ou incohérences. 
  • Que les gosses de Ted se lèvent du canap' et s'insurgent
"Putain Papa ferme ta gueule de gros gâteux!" 

Note: 9/20

Premières impressions de la saison 7: Ca y'est, le 19 septembre la bande de (plus si) joyeux drilles était au rendez-vous sur CBS. Cette fois-ci un grand bond en avant est fait [Attention, SPOILER ALERT]: Lilly et Marshall sont enceintes, Ted nous annonce un proche dénouement et... Barney se marie!  Mais cet avancement est encore frileux car l'on sent bien que Ted a prévu de nous faire encore mariner dans notre jus. 
Ce double épisode est pas mal, mais sans plus. Alternant des scènes drôles et d'autres extrêmement convenues, les flashback/flashforward à répétition donnent le tournis. On est peu convaincus, mais comme c'est bientôt la fin...

Lucie

2 commentaires:

  1. Salut ! Sympa comme blog
    Bonne continuation
    A + :)

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  2. Si c'est pour publier des messages aussi gentils, tu peux revenir quand tu veux ! ;)
    Merci à toi

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