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mardi 30 avril 2013

Upfronts 2013 : le guide. Partie II : Les comédies.





     Et voici le second volet de notre grand dossier consacré aux upfronts 2013 et cette fois-ci, nous nous concentrons sur toutes les comédies actuellement à l'état de projet au sein des grandes chaînes américaines et qui dans quelques jours deviendront peut-être des séries si celles-ci sont commandées. 
     Ensuite, ses comédies prendront vie à la rentrée prochaine. Certaines nous feront rire aux éclats, d'autres sourires ou d'autres hausser les yeux au ciel tellement elles sont pas marrantes.
     Y a-t-il dans ces projets la nouvelle The Big Bang Theory ? La nouvelle Modern Family ? Y rencontreront nous les nouveaux Joey, Phoebe et Rachel ? Une de ces comédie qui deviendra-t-elle culte au point que ses répliques resteront dans les mémoires ? S'il est impossible de le dire à l'heure actuelle, vous pouvez toujours vous faire votre petite idée en parcourant ce dossier que nous avons voulu le plus complet et le plus clair possible. 
     Note : Nous mettrons régulièrement ce dossier à jour pour vous informer des séries commandées. 



ABC


A divorce : A Love Story : Se rendant compte qu'ils sont toujours aussi malheureux, un couple récemment divorcé se rapproche de nouveau. Créé par Mike Sikowitz (scénariste sur Friends et Rules of Engagement) avec Adam Goldberg (Joey, Entourage), Regina King (Southland, 24H Chrono) ou encore Andrea Anders (Oz, Joey).

Back in the Game : Une mère de famille récemment divorcée revient vivre chez son père, un ancien joueur de base-ball grand consommateur de bière. Avec James Caan (Las Vegas) et Maggie Lawson (Psych). SERIE COMMANDEE

Bad Management : La directrice d'une boutique de luxe voit son quotidien bouleversé par l'arrivée du fils des propriétaires de la boutique qui souhaite en changer l'esprit pour la rendre plus jeune et sexy. Avec Rachael Harris (Very Bad Trip, New Girl) et David Spade (Rules of Engagement, Touche pas à mes filles). 

Keep Calm and Karey On : Une femme essaie d'élever les enfants de son frère récemment emprisonné et le fils qu'elle a adopté. Avec Jane Seymour (Dr Quinn).

King John : Un père de famille modeste emménage avec sa femme, elle très aisée, dans le quartier chic de New-York l'Upper West Side. De et avec John Leguizamo (Urgences, Roméo+Juliette, Moulin Rouge).

Middle Age Race : Une mère de famille décide de se lâcher. Avec Annie Mumolo (40 ans : mode d'emploi) et Will Sasso (Shit My Dad Says).

Mixology : Dans un bar branché de New-York un groupe de célibataires cherche l'amour. De Scott Moore et Jon Lucas (scénaristes des films Very Bad Trip) avec Sarah Bolger (Once Upon a Time, The Tudors). SERIE COMMANDEE

Pulling : 3 femmes dysfonctionnelles vivent comme elles l'entendent. Adapté de la série britannique éponyme par Lee Eisenberg (scénariste sur The Office) avec Kristen Schaal (30 Rock). 

Spy : Un agent secret ne pouvant parler de son métier essaie d'élever son fils en père célibataire. Avec Paget Brewster (Esprits Criminels) et Ken Jeong (Community). 

Super Fun Night : 3 jeunes femmes geeks décident de sortir s'amuser chaque vendredi soir. Avec Rebel Wilson, Adam DeVine (Workaholics), Anna Camp (The Good Wife, True Blood) et Ashley Tisdale (High School Musical). SERIE COMMANDEE

The Goldbergs : Le quotidien d'une famille loufoque mais aimante dans les années 80. Créée par Adam F. Goldberg (créateur de Breaking In et producteur de Community) avec Jeff Garlin (Curb Your Enthusiasm) et Wendi McClendon-Covey (Rules of Engagement). SERIE COMMANDEE

Trophy Wife : La vie d'une fêtarde change soudainement lorsqu'elle tombe amoureuse d'un homme qui a déjà 3 enfants très manipulateurs. Avec Bradley Whitford (A la Maison Blanche) et Ryan Lee (Super 8). SERIE COMMANDEE



CBS


Bad Teacher : Une divorcée qui n'a pas sa langue dans sa poche décide de devenir prof uniquement pour se trouver un mari. Créée par Hilary Winston (scénariste sur Happy Endings, Community et Earl) avec Kristin Davis (Sex and the City), Sarah Gilbert (The Big Bang Theory) et Ryan Hansen (Veronica Mars, 2 Broke Girls)

Crazy Ones : Un brillant patron d'une agence publicitaire travaille depuis peu avec sa fille. Créée par David E. Kelley (créateur de Boston Justice et Ally McBeal) avec Robin Williams (Madame Doubtfire, Le Cercle des Poètes Disparus) et Sarah Michelle Gellar (Buffy Contre les Vampires). SERIE COMMANDEE

We are Men : Un homme emménage dans un immeuble peuplé d'hommes dans le même cas que lui, des hommes qui n'hésitent pas à le conseiller sur sa vie sentimentale. Avec Tony Shalhoub (Monk), Jerry O'Connell (Preuve à l'appui, Scream 2) et Kal Penn (Dr House). SERIE COMMANDEE

Friends with Better Lives : La vie d'un groupe dont chacun pense que la vie des autre est meilleure que la sienne. Créée par Dana Klein (scénariste sur Friends) avec James Van Der Beek (Dawson), Majandra Delfino (Roswell) et Kevin Connolly (Entourage).

Gaffigan : Le quotidien d'une famille avec 5 enfants vivant dans un petit deux pièces.

Jacked Up : La dure vie de retraité d'un ancien jour de base-ball. De Greg Malins (scénariste sur Friends et How I Met Your Mother) avec Missi Pyle (Big Fish, Charlie et la Chocolaterie) et Patrick Warburton (Ted).

MOM : Sobre depuis peu, une mère célibataire tente de donner un nouveau sens à sa vie. Créée par Chuck Lorre (créateur de The Big Bang Theory et Mon Oncle Charlie) avec Anna Faris (Scary Movie). SERIE COMMANDEE

Mother's Day : Une mère tente concilier sa vie de famille et sa vie professionnelle. Créée par Elisa Zuritsky (scénariste sur Sex and the City) avec Debra Messing (Will&Grace, Smash) et Paul Adelstein (Prison Break, Private Practice). 

Nerds in Love : La vie amoureuse des employés d'une société de marketing. Par Kourtney Kang et Tami Sagher (scénaristes sur How I Met Your Mother).

Super Clyde : Ayant gagné beaucoup d'argent a un jeu, Clyde, un employé de fast-food, décide de devenir un super-héros. Créée par Greg Garcia (Raising Hope, Earl) avec Rupert Grint (Harry Potter).

The McCartys : Le quotidien d'une famille irlandaise et alcoolique au sein de laquelle le fils à du mal à assumer son homosexualité.

The Millers : Projet sans titre dans lequel un homme divorcé voit ses parents emménager avec lui. Créée par Greg Garcia (Raising Hope, Earl) avec Will Arnett (Up All Night, Les Rois du patin) et Margo Martindale (The Americans, Justified). SERIE COMMANDEE

"Sans Titre" (par Tad Quill) : Un veuf élevant seul son fils de 12 ans se décide à ressortir avec des femmes. Créée par Tad Quill (scénariste sur Scrubs et Spin City) avec Matthew Broderick (La folle journée de Ferris Bueller, Inspecteur Gadget).


FOX


Enlisted : Le quotidien de 3 frères vivant sur une petite base militaire. Créée par Kevin Biegel (co-créateur de Cougar Town, scénariste sur Scrubs) avec Chris Lowell (Veronica Mars, Private Practice), Parker Young (Suburgatory) et Geoff Stults (The Finder, 7 à la Maison). SERIE COMMANDEE

Us & Them (Friends & Family) : Un homme et une femme obligés de vivre leur relation amoureuse à distance. Avec Kevin Ritter (The Event, Parenthood) et Alexis Bledel (Gilmore Girls, Sin City). SERIE COMMANDEE

Surviving Jack (I Suck At Girls) : La vie d'un garçon qui devient un homme et ensuite un père. Par Justin Halpern (scénariste et producteur sur Cougar Town), produite par Bill Lawrence (Créateur de Scrubs et Cougar Town) avec Chris Meloni (New-York Unité Spéciale, Oz, True Blood). SERIE COMMANDEE

The Gabriels : Une famille de gougnafiers s'installe dans un petit quartier huppé. Avec Angela Kinsey (The Office). 

To My Future Assistant : La vie des assistants dans un grand cabinet d'avocats à New-York. Avec Brittany Snow (Nip/Tuck, Hairspray).

Two Wrongs : La vie d'un couple dont tout le monde autour d'eux pense qu'ils ne sont pas fait pour être ensemble. Avec Kelli Garner (Pan Am).

Brooklyn 99 : Comédie encore sans titre centrée sur plusieurs groupe d'inspecteurs au sein d'un poste de police de New-York. Créée par Michael Schur (le "papa" de Parks and Recreation). SERIE COMMANDEE

NBC




Assistance : Une jeune assistante doit jongler entre son fiancé, son collègue et son patron dont l’exigence confine à la folie. Produite par Will Ferrell avec Krysten Ritter (Don't Trust the Bitch in Apartment 23, Breaking Bad) et Peter Cambor (NCIS Los Angeles).

About a Boy : Adaptation du roman éponyme qui avait déjà donné un film avec Hugh Grant, l'histoire se concentre sur l'amitié naissante entre un homme immature et un jeune garçon. Créée par Jason Katims (scénariste de Parenthood et Friday Night Light) avec David Walton (Burlesque, New Girl). SERIE COMMANDEE

Brenda Forever : Cette comédie se propose de nous faire découvrir deux périodes de la vie d'un seul et même personnage : Brenda. L'une quand elle avait 13 ans et l'autre à l'âge de 31 ans. Avec Ellie Kemper (The Office).

Donor Party : Un homme indépendant et irresponsable découvre qu'il a un fils, né d'une donation de sperme qu'il a fait des années auparavant.

Family Trap : Les amours d'un groupe de jeunes gens d'une vingtaine d'année. Par Robert Padnick (scénariste sur The Office) et Greg Daniels (co-créateur de Parks and Recreation, scénariste sur The Office et Les Simpson).

Gates : La série suit les relations entre parents d'élèves à l'entrée et à la sortie de l'école. Créée par Cathy Yuspa et Josh Goldsmith (scénaristes de 30 ans sinon rien) avec Ken Marino (Veronica Mars, Party Down) ou encore Kathleen Rose Perkins (NCIS Los Angeles, Episodes).

Girlfriend in a Coma : Une jeune femme de 34 ans se réveille d'un long coma et découvre qu'elle a eu une fille alors qu'elle ignorait être enceinte. Une fille qui a aujourd'hui 17 ans. Par Liz Brixius (créatrice de Nurse Jackie).

Holding Patterns : Un groupe d'amis survit à un crash aérien. Créée par Justin Spitzer (scénariste sur The Office) avec Oscar Nunez (The Office), Erinn Hayes (Parenthood) et Nelson Franklin (The Office, New Girl).

Joe & Joe & Jane : Un auteur de livres pour enfants se retrouve coincé dans une guerre opposant sa femme et sa co-auteur. Avec Dave Annable (666 Park Avenue, Brothers&Sisters) et Sally Pressman (Army Wives).

Undateable : Deux hommes très différents se lient d'amitié car ils ont tous les deux le même problème : ils n'arrivent pas à séduire. Produite par Bill Lawrence (créateur de Scrubs et Cougar Town) avec Bianca Kajlish (Rules of Engagement, Dawson). SERIE COMMANDEE

Welcome to the Family : L'amour et un enfant à venir réunissent deux familles d'origines différentes l'une blanche l'autre latino. Avec Ricardo Chavira (Desperate Housewives), Mary McCormack (A la Maison-Blanche) et Joseph Haro (Awkward). SERIE COMMANDEE

Family Guide : L'histoire est centrée sur les relations d'une famille après le divorce des parents. Avec Harold Perrineau (Lost, Oz) et Parker Posey (Superman Return, Party Girl). SERIE COMMANDEE

"Sans Titre" avec Craig Robinson : Un musicien doit s'adapter à sa nouvelle vie d'enseignant dans une école primaire. Avec Craig Robinson (The Office).

The Michael J. Fox Show : Inspirée de la vraie vie du comédien Michael J. Fox, un homme tente de vivre sa vie normalement bien qu'il soit atteint de la maladie de Parkinson. Créée par Sam Laybourne (producteur et scénariste sur Cougar Town) avec Michael J. Fox (Retour Vers le Futur, Spin City) et Betsy Brandt (Breaking Bad). SERIE COMMANDEE.

Sean Save The World : Un homme doit apprendre a élever sa fille de 14 ans qui vient d’emménager chez lui tout en gérant son nouveau patron d'une nature colérique. Créée par Victor Fresco (scénariste sur Earl et producteur de Go On) avec Sean Hayes (Will&Grace). SERIE COMMANDEE

Seb

mercredi 8 février 2012

COUGAR TOWN: à couteaux titrés



S’il y a une série que l’on adore à Séries-Graphie, c’est bien Cougar Town. Fraîche, drôle et remplie de scènes cultes, elle commençait sérieusement à nous manquer puisqu'absente depuis plus de 8 mois. Cupidon a du entendre nos dents ronger nos moignons et nos mains astiquer le revolver que nous étions sur le point de coller contre notre tempe puisque la série sera de retour ce 14 février. Mais une ombre plane sur ce tableau idyllique: le titre de la série ne reflète absolument plus ce qu'elle est réellement.
Si il collait parfaitement au synopsis de base, à savoir la vie de Jules, quadragénaire tentant de mettre dans son lit des garçons à peine en âge de conduire, il est aujourd'hui dépassé. Rapidement le concept initial a été entièrement abandonné au profit d’une histoire plutôt centrée sur une bande d’amis légèrement loufoques qui se la coulent douce dans leur banlieue chic de Floride. Et depuis le 5e épisode, les créateurs de la série se sentent un peu cons avec ce titre qu'ils regrettent amèrement. Preuve en sont les pancartes de générique où chaque fois une petite phrase d'auto-dérision surmonte le titre. L'accroche de cette nouvelle saison est d'ailleurs "bad title, good comedy". Alors pas assez vendeur "Cougar Town"? Ici on est sympas, on s'est creusé les méninges pour trouver de nouvelles idées de titre à cette série géniale! 


1) Frubs/Scriends

Une bande de six potes – 3 filles, 3 garçons - qui se retrouvent tous les jours autour d'un mug/verre, vivent des histoires d’amour, passent leur temps à rire, et dont Courtney Cox est le leader…  Ca ne vous rappelle rien ? Cougar Town, par sa configuration, fait évidemment écho dans nos esprits biberonnés à la sitcom des années 90, à FRIENDS. Même humour potache, mêmes amitiés indéfectibles, même tendresse… On s’y méprendrait presque si tout cela ne se passait pas sous le soleil de Floride et si les appart’ un peu miteux de Monica/Rachel et Joey/Chandler n’avaient pas été remplacés par les luxueuses maisons de Jules/Grayson et Ellie/Andy. Les visites de Lisa Kudrow et de Jeniffer Aniston dans quelques épisodes ne font d’ailleurs que contribuer au rapprochement entre les deux séries.
Et puis parce qu’elle a le même papa cette série comporte de nombreuses similitudes avec sa grande sœur  Scrubs. Image colorée, happy endings un peu moralisateurs et une bromance Bobby/Andy qui rappelle « l‘histoire d‘homme entre deux gars » qui unissait J.D et Turk dans Scrubs. Là aussi on retrouve certains membres du casting comme la cyniquement hilarante Jordan/Ellie (Christa Miller), Bob Kelso (Ken Jenkins) devenu Chick le papa-dingue de Jules, le dégoutant Tom voisin envahissant sans oublier que Courtney Cox avait elle-même fait une appartition remarquée dans la huitième saison de la série médicale. Plus fort encore :  les deux derniers épisodes de la saison 2 de Cougar Town accueillent Ted Buckland l’avocat dépressif de Scrubs ! Ici, on ne se contente pas de l’apparition d’un acteur mais bien du même personnage. On nous promet même l’arrivée de Zach Braff et Sarah Chalkes (J.D et Elliot) dans la saison 3. Le cul-de-sac commence sérieusement à ressembler au Sacré-Cœur ! 
Deux séries mythiques en une, ça fait pas rêver ça?


2) The WINnErs (ou les Vinqueurs en VF) 

Toute cette joyeuse troupe prend plaisir à se retrouver 15 à 20 fois par semaine autour d'un verre de vin. Plus qu'un accessoire, la bouteille de rouge est devenue le personnage principal, la star de la série. Big Joe, Big Carl, Little Richard... vous ne rêvez pas, les verres à pied ont même des noms! Tous les prétextes sont bons pour se siffloter un bon tonneau, et de "Cul de sac" à "Sacs à vinasse" il n'y a qu'un pas... Dans la joie et l’ébriété, nos héros semblent avoir pour ambition de faire passer Don Draper pour un membre de la « ligue pour l‘abstinence et la défense du verre d‘eau gazeuse ». Et dire que pendant ce temps, nous on est là derrière notre écran, a boire du Popa Coola de chez E.D en imaginant que c’est un Dom Perignon !

3) The Cul-de-sac Crew

Autoproclamés « The Cul de Sac Crew » Jules, Andy, Greyson, Ellie, Travis puis Bobby vivent dans un petit quartier de banlieue chic. Faisant respecter l’ordre et leur loi, ils règnent en maîtres sur leur ghetto, n’hésitant pas a faire brûler des décorations de noël restées trop longtemps dans le jardin des voisins ou à faire peur a des enfants qui dessinent à la craie sur les trottoirs. En bref, le Cul-De-Sac est à Jules et ses potes ce que New-York fût à Carrie Bradshaw et ses copines.

4) Mime de Rien

Nous soupçonnons fortement l'équipe des scénaristes d'avoir engagé le fantôme du Mime Marceau pour leur donner un coup de main. Si l’humour de Bill Lawrence a toujours été très visuel, comme nous avions déjà eu l’occasion de le remarquer avec Scrubs, série où les gags étaient essentiellement des mises en scène de l’imagination débordante de JD, Cougar Town atteint un autre level en faisant s’enchaîner les mimes tel un running gag. De vrais petits interludes plus ou moins longs, avec ou sans paroles, apparaissent au gré des épisodes pour de micro-scènes hilarantes. Les pistolets, les suicides collectifs, les chapeaux, les gants d’opéras, les pendaisons et les nez de clown imaginaires se succédant pour nous faire mourir de rire. La palme revenant évidemment au récurent « imaginary hat » décliné sous toutes ses formes.



5) Botox Town (Nip/Town)

Mais Cougar Town n’est pas qu'une petite sauterie bouffonne fraîche et tendre... La série se fait le porte-drapeau d’une cause bien plus profonde : la mise en garde contre les méfaits de l'abus d'acide botulique et de chirurgie esthétique en général. Comme toute bonne actrice (et c'est très louable), Courtney Cox a fait un véritable travail de fond avant d'endosser son rôle. Lorsqu'elle a signé pour jouer la quadra affamée de chair fraîche, l'actrice, consciencieuse,  s'est largement inspiré du gourou des cougars, Demi Moore. Mais la calquer à ce point en filant dare-dare chez un chirurgien plastique pour lui demander "la même chose s'il vous plaît" (soit le menu maxi Best-of : Lipo/lifting/collagène) était-ce bien raisonnable Courtney?  Propageant son nouveau mode de vie telle la variole, celle-ci a refilé le virus du bistouri à ses copines Laurie et Ellie, cette dernière ayant apparemment décidé de se faire les injection elle-même et sans miroir.  Le résultat on le connait, une bande de nanas lippues au teint un peu trop lisse pour être honnête. Espérons que l’annonce du mariage de sa meilleure amie et la reprise un peu tardive de la saison 3, n’ait pas poussé Courtney sur le billard une nouvelle fois…

Lucie & Séb

jeudi 12 janvier 2012

Workaholics : à consommer sans modération



-Saisons 1 & 2 -


NOMBRE DE SAISON : 2
NOMBRE D’EPISODES : 20
CREATEURS : Blake Anderson, Adam DeVine, Anders Holm
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2011
FORMAT : 20mn
CHAINE DE DIFFUSION US : Comedy Central
CHAINE DE DIFFUSION FR : -
CASTING : Blake Anderson, Adam DeVine, Anders Holm, Jillian Bell
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Trois jeunes hommes tentent de concilier leur travail avec leur vie quelque peu alcoolisée.

L’AVIS DE SEBASTIEN : Charlie Chaplin, Louis de Funes, Raymond Devos : si vous aimez l'humour subtil, léger et bigarré, passez votre chemin, Workaholics préfère l'humour bien gras qui tache.
Pas jojos, pas fut'fut, un peu cracras mais terriblement drôles et attachants, Blake, Adam et Anders sont trois jeunes gens refusant de grandir et vivant encore comme trois adolescents. Seulement voilà, ils sont loin de vouloir vivre d'amour et d'eau fraîche mais plutôt de porno et d'alcool, il faut donc pour se payer cela travailler, ils se trouve donc un job de vendeurs par téléphone.
Nous nous retrouvons tous plus ou moins à travers ces trois adulescents préférant aller se faire un barbecue sur le parking plutôt que d'aller au bureau, ou en tous cas nous aimerions nous retrouver en eux. Ils représentent la part de sales gosses que nous avons plus ou moins profondément enfouie en nous pour devenir des "adultes responsables". Régressive autant que jouissive, cette comédie avec son humour potache fait perdurer la part d'ados attardés que nous avons gardés : picoler, jouer aux jeux vidéos, mettre a exécution  les idées à la con qui nous passent par la tête, nos trois workaholics illustrent le syndrome de Peter Pan qui nous habite. Si le pays imaginaire n'est plus peuplé de pirates et d'indiens, il n'en reste pas moins un pays où l'on de grandit pas et où on ne s'ennuie jamais ce qui n'est pas si mal.
Alors, Workaholics n'est peut etre pas la série la plus fine qui soit mais elle a le mérite, le temps d'un épisode, de nous faire régresser et redevenir les ados insouciants que nous étions. Get Stupid !

NOTE : 13/20

mercredi 14 décembre 2011

I Hate My Teenage Daughter : Je déteste les comédies à la con


-Critique du premier épisode-

Nouvelles venue dans le monde des sitcoms, I Hate My Teenage Daughter jouit d'un pitch plutôt simple(t) : Deux mères se rendent comptent que les filles qu'elles ont élevé sont des garces, les même que celles qui les martyrisaient lorsqu'elles-mêmes étaient au lycée.
Si le pilote de cette comédie est parsemé de quelques bonnes répliques et de la présence de la talentueuse Jaime Pressly (My Name Is Earl), l'épisode n'est simplement pas drôle voir casse-couilles. En effet, les couleurs sont criardes au possible, les gags grand-guignolesques sont tirés par les cheveux, répétés en boucle ("je n'ai pas mangé mon chaaaaaaaaaaat !") et le volume sonore atteint parfois le même nombre de décibels qu'un concert de joueurs de vuvuzelas : ça gueule à tout va ! Autant les personnages principaux que les personnages secondaires sont insipides, caricaturaux et pour tout dire détestables. Voilà le problème de centrer une série sur des personnages odieux : on finit vraiment par les haïr, ce qui est fâcheux quand on est sensé les suivre durant une vingtaine d'épisodes !
Alors, si I Hate My Teenage Daughter à quelques bons coté, avant de commencer, demandez vous s'ils valent la peine de s'infliger migraines, nausées voir crises d’épilepsie...

Séb

jeudi 20 octobre 2011

How to be a Gentleman & 2 Broke Girls: de la sitcom à la Papa

Pelletée de sitcoms à l’avenir plus ou moins certain et au quotient humoristique plus ou moins évident font encore irruption sur les écrans des networks américaines en cette rentrée 2011.
Deux d’entre elles ont retenu mon attention pour une raison évidente : elles n’ont rien, mais alors rien de nouveau. Pas de concept étonnant, pas de personnages marginaux, ce sont juste deux bonnes sitcom à la papa. Et en ce climat de concurrence ultime et de quête effrénée du renouveau, c’est couillu.

Voyez vous-même.

Les pitch :
How to be a gentleman: La série raconte l'amitié entre un chroniqueur tendu (pour ne pas dire complètement psychorigide) et son formateur indépendant (comprenez gros beauf qui pète en regardant les rediffs du Superbowl)

2 broke girls: Max est une serveuse un peu désabusée qui n'a jamais eu beaucoup d'argent mais assez de malice pour s'en sortir dans la vie. Caroline est une fille à papa d'apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou mais qui reste optimiste. Ce drôle de duo va devoir alors travailler ensemble et partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leur rêve... 

"This tie is lengen- wait for it - dary!"

"Pourrais-je un jour remanger du caviar?"

Comment fonctionne cette mécanique bien huilée qui fait ses preuves depuis la fin des années 80? 

Leçon # 1 La rencontre de deux mondes
Prenez deux personnages totalement différents physiquement (blond vs brun), socio professionnellement (journaliste vs prof de muscu/serveuse vs héritière) et intellectuellement (l’un est un gros beauf l’autre est plus fin). Organisez une rencontre totalement hasardeuse et difficile dû au fait que l’un ne veuille pas laisser de la place à l’autre dans son monde. Faites en sorte que l’un ait besoin de l’autre (Caroline a besoin de Max pour lui apprendre les rudiments de la vie de pauvre et Andrew le gentleman cherche à devenir un mec normal auprès de Bert). En gros, pour survivre, le personnage haut (la riche, le gentleman, suivez un peu !) doit  s’abaisser et calquer le personnage bas (la serveuse de Brooklyn, le prof de sport en jogging). Aristote l’avait mentionné il y a 26 siècles, c’est l’effet burlesque.  
La rencontre entre deux mondes diamétralement opposés, c’est le ressort comique le plus utilisé dans la sitcom. Les situations comiques venant justement de cette altérité, des incompréhensions qui émanent des différences entre les deux personnages. L’un ne comprend pas l’autre, l’autre plaint l’un. « Ha ha ha tu croyais que Gucci était un parfum de glace/oh oh oh tes Louboutins doivent te faire drôlement mal aux pieds pour servir des cheeseburgers toute la journée. »

"This cup of tea is lengen-wait for it-dary"
(quoi vous trouvez pas que c'est le sosie de Barney?)

Leçon #2 La cohabitation
Dû au nombre très réduit de décors utilisés dans une sitcom, les scénaristes ont presque tout le temps recours à la colocation entre les personnages. En plus d’une économie de décors, ce principe permet surtout une confrontation quotidienne et inévitable des protagonistes.
Dans 2 Broke Girls, la colocation se fait presque instantanément. Déshéritée, jetée à la rue, Caroline doit demander asile à Max qui l’accueille avec un sourire plus ou moins jaune. Il s’agit en plus d’une cohabitation très poussée puisque les deux filles partagent le même lit (je vous avais un peu perdu, je viens de vous retrouver pas vrai ?!)
Dans le pilote d’How to be a Gentleman il n’est pas encore question de colocation, mais je pense que ça ne devrait tarder.
C’est en vivant sous le même toit que les conflits sont les plus forts mais c’est aussi là qu’ils se résolvent le plus rapidement. Si elles ne vivaient pas ensemble les broke girls n’auraient même pas à s’adresser la parole et alors cimer l’intrigue pas intéressante ! C’est aussi dans l’intimité du home sweet home que les personnages peuvent se laisser aller à se et à nous faire découvrir leurs petits travers honteux et hilarants. L’amitié entre les personnages se crée, les confidences sur l’oreiller fusent et au petit matin les liens sont noués pour la vie.


"Cool un plan à trois!"


Leçon # 3 L’humour
Le secret des sitcoms c’est un humour bien gras, bien lourd, des blagues potaches à la chaîne. Le but est d’attaquer le spectateur en le bombardant de répliques à caractère humoristique, le mitrailler au point qu’il reste coi devant son écran. Puis, au moment où il commence à perdre pied, ne sachant plus où donner de la tête, il suffit de l’assommer avec des rires tonitruants enregistrés en studio. Là, le spectateur est totalement abasourdi, il n’a rien compris à ce qui venait de lui arriver, alors il reste benoîtement sur son canapé et enchaîne avec l’épisode suivant.
Grand public, les sitcoms doivent faire rire tout le monde et comme tout le monde n’a pas le même humour il faut tous les essayer. Ainsi, une réplique est sarcastique, une autre style humour noir, la troisième de l’humour bête, les cinq autre  sont à caractère sexuel et ainsi de suite, jusqu’à ce que chacun y ait trouvé son compte. Alors en 20 minutes, doutez-vous bien que ça en fait des blagues à caser.

Leçon # 4 L’acceptation
Au bout du compte, les personnages finissent par s’apprécier et même à être reconnaissants l’un envers l’autre. Car de la rencontre entre deux mondes, on ressort grandit. « L’habit ne fait pas le moine » disait Michel Polnareff,  « et dans le cochon tout est bon » rajouta plus tard Justin Bridou. Le gentleman a appris à être moins coincé et à ne plus avoir peur de transpirer dans ses chemises Blanc du Nil, l’héritière a compris que c’était bon de se salir les mains et qu’à Brooklyn il n’y a pas que des pickpockets.
Les clichés se transforment en leur cliché opposé et tout est beau dans le meilleur des mondes.

Si vous êtes dans une période de désert sexuel, vous pouvez regarder ces deux séries, bien sympatoches. Si vous avez mieux à faire, passer votre chemin, ça ne vaut pas spécialement le détour.

PS: Apparemment trop déjà vu ou peut être un peu trop fin pour les spectateurs de CBS* How to be a Gentleman a été arrêté après la diffusion du troisième épisode.


*CBS est la chaîne mère de entre autres Two and a Half Men (Mon oncle Charlie en français), How I met Your Mother, The Big Bang Theory et de tous les NCIS. 


dimanche 25 septembre 2011

The Sheldon Cooper Paradigm



Le season premiere de cette nouvelle saison de The Big Bang Theory est une belle réussite. 
La saison 4 avait déjà été très bonne, dû principalement au fait qu’elle ait enfin offert une place aux personnages de Raj et Howard, ce qui permettait de mettre les quatre amis sur un pied d’égalité.

La meilleure surprise de l’épisode est Sheldon (récompensé d'ailleurs la semaine dernière au Emmy awards). Le robot maniaco-narcissique, évolue de saison en saison, se rapprochant petit à petit de la race humaine. S’il avait déjà fait un grand pas grâce à sa rencontre avec Amy Farah Fowler, il est ici métamorphosé. Semblant savoir ce qu’est le sexe, des organes génitaux, se montrant compréhensif envers ses amis, on s’attendrait presque à ce qu’il cède sa place sur le canapé sans broncher. C’est pour notre plus grand plaisir qu’il s’éloigne de plus en plus de son personnage rigide et outrageusement caricatural qui avait le don de pousser les plus zen d'entre nous à bout de nerfs. 

Toutefois, deux ions négatifs dans le potage. En prenant le pari osé et original de ne pas faire parler un de leur personnage en présence de membre de la gente féminine, les scénaristes se sont restreint et se voient obligés de s’en sortir par une pirouette, devenue presque un gimmick : placer un verre ou une bouteille d’alcool dans le cadre chaque fois que l’on le voit Raj parler à une fille. Le problème c’est que dans un épisode comme celui-ci, où Rajesh est le personnage central, ce dernier passe pour alcoolique (trinquant à la bière contre des verres remplis de Jamba juice).
Un rebondissement prévisible et très grossier lorsque Penny annonce qu’elle veut retourner au Nebraska.

La fin de l’épisode est elle aussi étonnante. Celui-ci se termine sur une touche très drôle mais d’un humour inhabituel à celui de TBBT (se rapprochant clairement de celui d’HIMYM).  

Chuck Lorre et Bill Prady ont su se réinventer, ce qui n’est pas toujours facile dans le milieu de la sitcom.


La réplique culte : « geology is not a real science »

L.

EPISODES


-Saison 1-

NOMBRE DE SAISONS : 1
NOMBRE D’EPISODES : 7
CREATEURS : David Crane, Jeffrey Klarik
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2011
FORMAT : 26mn
CHAINE DE DIFFUSION US : Showtime
CHAINE DE DIFFUSION FR : Orange Cinéma Séries
CASTING : Matt Le Blanc, Stephen Mangan, Tamsin Greig, Kathleen Rose Perkins
ETAT :  En production

L’HISTOIRE : Deux scénaristes britanniques à succès sont contactés par une chaîne de télévision américaine afin d’adapter leur série phare au format américain …

L’AVIS DE SEBASTIEN
Ok, Episodes n’est pas la première série ayant pour sujet les coulisses d'Hollywood, Entourage qui vient de s’achever après 8 saisons en est le meilleur exemple. Ok, nous avons droit à des personnages bien caricaturaux : du mari neuneu ébloui par les paillettes de Hollywood en passant par sa grognasse de femme n’étant jamais contente de rien et surtout le gros méchant patron de chaîne, cyclothymique, changeant d’avis à tout bout de champ, trompant sa femme aveugle avec la poufiasse du bureau et mangeant comme un gros porc.
Mais fort heureusement, Episodes se révèle être une série beaucoup plus subtile qu’elle n’y paraît.
D’épisode d’Episodes en épisode d’Episodes nous découvrons l’envers du décors des séries que nous aimons tant. Débutant par un accident de voiture, c‘est réellement un accident mais celui d‘une bonne idée de série finissant dans le mur que chronique Episodes. Révélant un univers impitoyable fait de faux semblants, de coups tordus et de désillusions, la critique sur le monde de la télévision américaine est parfois acerbe mais jamais aigrie. Et puis, n’oublions pas qu’au-delà de l’aspect critique, la série est avant tout une comédie très drôle mettant en scène des personnages et des situations hauts en couleur.
Le point fort de cette série se révèle être Matt Leblanc. Matt Leblanc l’acteur mais aussi Matt Leblanc le personnage, le comédien jouant ce qui semble être son propre rôle. Tout d’abord, le personnage : véritable boulet pour le couple de scénaristes qui pensaient confier le rôle phare de leur série à un comédien pointu et qui se retrouvent avec un has-been dénaturant leur « bébé », nous voyons comment un acteur peut être envahi par son personnage, ici bien évidemment Joey Tribbiani, ne pas pouvoir s’en défaire au point que même les touristes ne reconnaissent pas Matt mais Joey. Le jeu tout en finesse de Leblanc rend le personnage attachant et bien plus malin qu’on ne pourrait le penser. Plein de second degré et de recul sur lui-même, il joue avec son image, sur ce qu’on pense savoir de lui pour mieux se jouer des autres personnages et des spectateurs.
En résumé, si Episodes passe après d’autres séries traitant du même sujet et qu’elle manque parfois de finesse, elle reste une série drôle et intelligente jouant parfaitement sur les deux tableaux de la comédie et de l’observation d’un Hollywood bien loin des paillettes et des strasses que l’on peut parfois imaginer.

LA réplique : « How you doin ? » (un car de touristes asiatiques passant devant Matt Leblanc)

NOTE : 14/20

L'AVIS DE LUCIE
Une série sur une série, quelle belle mise en abyme! 
Episodes nous dévoile les coulisses et met à nu les rouages de la production d'une série télévisée. 
Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que tout est piqué aux anglais. Bah oui, c'est bien connu, les frileux américains aiment bien reprendre les séries couillues et subversives de leurs cousins britanniques et les lisser, les lisser jusqu'à en faire un truc bien  poli et bien digeste (Skins, Life on Mars, The Office, et même bientôt Misfits!). Episodes nous montre ça. 
Ensuite, il faut étirer les intrigues au maaaaaaxxxxiiiimuuuum pour faire rester les gens devant leur écran plus longtemps. Matt Leblanc nous explique ça. Les scénaristes s'insurgent de voir leur personnage de bibliothécaire lesbienne transformée en hétéro sexy. Ce à quoi leur rétorque Matt : "chez vous une saison ne dure que 7 épisodes, 4 saisons équivalent à une seule chez nous. Vous serez bien contents d'avoir la relation bibliothécaire/prof de sport à vous mettre sous la dent pour faire durer l'intrigue!" (bon c'est pas tout à fait tout à fait les termes exacts, vous m'excuserez de ne pas avoir appris la réplique par coeur). En deux mots il a résumé toute la problématique du symptôme Ross et Rachel qui nous agace depuis des années.

C'est cette transparence, cette chute du quatrième mur qui rend la série vraiment intéressante bien qu'en elle-même elle ne soit pas folichonne. Les personnages, caricaturaux certes, sont attachants (standing ovation pour Matt Leblanc), la série est très courte (seulement 7 épisode, english style!), voir trop, car on en redemande. 
Les sériephiles avertis seront heureux d'avoir l'impression de pénétrer dans ce monde fantasmé qu'est le plateau d'une sitcom, les autres apprécieront franchement le divertissement. 
J'ai hâte de voir la suite. 

Note: 14/20 

samedi 10 septembre 2011

HOW I MET THE BOTHER

-Saison 6-


A titre interminable, intrigue interminable.


NOMBRE DE SAISONS : 6
NOMBRE D’ÉPISODES : 136
CRÉATEURS : Carter Bays, Craig Thomas
ANNÉE DE PREMIÈRE DIFFUSION : 2005
FORMAT : 22mn
CHAÎNE DE DIFFUSION US : CBS
CHAÎNES DE DIFFUSION FR : NT1, Canal+, TF6
CASTING : Neil Patrick Harris, Alyson Hannigan, Josh Radnor, Jason Segel...
ETAT : En production

L'HISTOIRE : Ted Mosby décide de raconter a ses enfants comment il a rencontré leur mère... Cette initiative s'avère être en fait un prétexte pour conter l'histoire d'une bande de copains et de leurs déboires sentimentaux.

On a regardé les cinq premières saisons d’How I Met Your Mother (HIMYM pour les intimes) avec plaisir, riant devant les coups de cœur, coups de folie, coups d’un soir des cinq amis New Yorkais. Tout en attendant tout de même un peu d’apercevoir le nœud de l’intrigue : la fameuse rencontre avec la fameuse mère, promise depuis la première phrase du premier épisode.

Seulement voilà, si on se laissait gentiment berné par Ted, acceptant qu’il nous mène en bateau au fil de ses histoires et de ses aventures ratées on se rend compte aujourd’hui qu’on n’est pas prêts d’arriver au port ! Six ans après c’est statu quo. Ted cherche toujours la mère de ses enfants, Lilly et Marshal eux, n’ont toujours pas d’enfant, Robin est toujours célibataire, Barney toujours queutard.
Les scénaristes semblent avoir une peur panique de l’évolution. Chaque tentative de changement est tuée dans l’œuf. On remarquera l’achat d’une maison par Ted, jamais rementionnée, Lilly et Marshall qui souhaitent à chaque début d’épisode avoir un enfant pour se rendre compte à chaque fin d’épisode qu’ils ne sont pas prêts,  Marshall quitte son emploi à la GNB environ tous les deux épisodes… On avait su être patient pour Rachel et Ross, on ne l’est plus pour Ted/Robin/Barney.

On tourne tellement autour du pot (de chambre) que les scénaristes se mordent la queue et sont obligés de s’en sortir par des pirouettes incohérentes. L’exemple flagrant ? Le père de Barney. Rappelez-vous dans la saison 4 une scène montre Barney et son « frère » questionnant leur mère à propos de leur père biologique, cette dernière refusant toujours de répondre à cette question Barney finit par croire qu’il est le fils du présentateur de la Roue de la Fortune. Barney n’a donc jamais rencontré son père. Mais surprise, dans l’épisode 20 un flashback nous montre Barney âgé d’environ 8 ans assistant au départ de son père, hard rockeur rebelle.

Les pauvres en sont réduits à axer toute l’intrigue de la saison autour d’un building en ruines. Et on se voit forcés d’être en suspense devant la question : tombera ou tombera pas ?
Tout comme les deux pauvres enfants de Ted, nous sommes pris en otages par une histoire interminable et qui devient de plus en plus sans queue ni tête. Obligés d’écouter jusqu’à la fin car ON VEUT SAVOIR.
On rit un épisode sur quatre (certains gags restent très bons, heureusement), le reste du temps on fronce les sourcils, se demandant où l’histoire veut en venir.
L’alchimie entre les acteurs n’est plus qu’une pâle illusion, leur jeu est de plus en plus mauvais. Bref, tout le monde semble en avoir marre de cette série.
Alors pourquoi continuer à regarder ? Parce que j’espère…   

Quelques conseils pour sauver la série: 
  • Que Ted rencontre sa future femme. 
  • Redonner un rôle à Robin
  • Que les scénaristes adoptent un système de post-it, agenda, journal intime... pour éviter les redites ou incohérences. 
  • Que les gosses de Ted se lèvent du canap' et s'insurgent
"Putain Papa ferme ta gueule de gros gâteux!" 

Note: 9/20

Premières impressions de la saison 7: Ca y'est, le 19 septembre la bande de (plus si) joyeux drilles était au rendez-vous sur CBS. Cette fois-ci un grand bond en avant est fait [Attention, SPOILER ALERT]: Lilly et Marshall sont enceintes, Ted nous annonce un proche dénouement et... Barney se marie!  Mais cet avancement est encore frileux car l'on sent bien que Ted a prévu de nous faire encore mariner dans notre jus. 
Ce double épisode est pas mal, mais sans plus. Alternant des scènes drôles et d'autres extrêmement convenues, les flashback/flashforward à répétition donnent le tournis. On est peu convaincus, mais comme c'est bientôt la fin...

Lucie