lundi 31 octobre 2011

Once Upon A Time : Le Conte est bon ...



Critique du pilote

Il était une fois, une série qui semblait complètement foireuse : les personnages de contes de fées existent dans notre monde mais ne se souviennent pas de qui ils sont. Voilà en quelques mots ce que nous savions d'Once Upon A Time. Autant dire que l'a priori sur la série était quelque peu négatif.
Quelle ne fut pas la surprise, alors, de découvrir que le pilote était vraiment pas mauvais voir bon !
Bien sûr, l'épisode souffre de quelques défauts, nous n'échappons pas à une morale un peu sirupeuse agrémentée de poncifs tels que "l'espoir c'est important" ou "mentir c'est mal", les personnages sont un peu trop caricaturaux à commencer par la méchante sorcière (qui dans sa version "civile" ressemble quelque peu à Rachida Dati, non ?) que l'on aurait préféré plus retenue, plus froide, plus menaçante en soi.
Malgré cela, l'épisode est agréable à suivre : les décors quoique semblant tenir avec trois bouts de ficelle et un peu de patafix sont dans l'ensemble réussis, l'image est très jolie et plus important encore, l'histoire est prenante, intrigante. Nous suivons en parallèle le passé dans le monde féerique et le présent dans le monde "réel", nous retrouvons ainsi les personnages qui ont bercé notre enfance à l'image du Petit Chaperon Rouge qui dans notre monde est une sorte d'ado "lolitrash" et sa mère-grand, tenancière d'un motel minable.
Alors, certes, Once Upon A Time n'est et ne sera sans doute pas la série de siècle mais elle a le mérite d'être. Car dans un monde où les cops-shows et les sitcoms règnent en maître, qu'il est agréable de découvrir un pilote original, audacieux et bien pensé !
Rien que pour cela, souhaitons lui de vivre heureuse et d'avoir beaucoup d'épisodes... 

La réplique : 
"Le Prince : Ce ne sont que des mots, elle ne te fera aucun mal ...
 Blanche Neige : Elle a empoisonné une pomme parce qu'elle pensait que j'étais plus jolie ! Tu ne sais pas de quoi elle est capable"

Sébastien


Même si les effets spéciaux sont dignes d’un mauvais épisode de Buffy, même si l’histoire semble plus mièvre que celle de Beethoven III, cette nouvelle création ABC n’est pas mal du tout.
Alors certes, le scénario est abracadabrant et très difficile à comprendre sur le papier, mais en vrai il s’avère plutôt bien ficelé. On se demande un peu comment ils vont faire pour tenir sur la durée mais on se laisse transporter sans résistance au fil de ce conte de fake. 
Le gros plus des épisodes de Once Upon a Time, c’est leur fin. Pas de gros cliff hanger à couper le souffle, non, mais une fin qui nous laisse sur notre faim et nous donne envie de regarder dard-dard le prochain épisode.
En plus, c’est sympa de jouer au who’s who, du qui est quoi dans la vraie vie. Bien sûr les personnages sont caricaturaux, mais vous avez déjà vu un personnage de conte de fée profond et torturé vous ? Alors voilà, ici les méchants sont très vilains, les petits garçons naïfs et rêveurs et les jeunes filles belles et souriantes. 
Tendresse, intrigue, esthétisme font cette série et c'est notre âme d’enfant gavée aux Disneys qui en redemande ! 

Lucie

jeudi 20 octobre 2011

How to be a Gentleman & 2 Broke Girls: de la sitcom à la Papa

Pelletée de sitcoms à l’avenir plus ou moins certain et au quotient humoristique plus ou moins évident font encore irruption sur les écrans des networks américaines en cette rentrée 2011.
Deux d’entre elles ont retenu mon attention pour une raison évidente : elles n’ont rien, mais alors rien de nouveau. Pas de concept étonnant, pas de personnages marginaux, ce sont juste deux bonnes sitcom à la papa. Et en ce climat de concurrence ultime et de quête effrénée du renouveau, c’est couillu.

Voyez vous-même.

Les pitch :
How to be a gentleman: La série raconte l'amitié entre un chroniqueur tendu (pour ne pas dire complètement psychorigide) et son formateur indépendant (comprenez gros beauf qui pète en regardant les rediffs du Superbowl)

2 broke girls: Max est une serveuse un peu désabusée qui n'a jamais eu beaucoup d'argent mais assez de malice pour s'en sortir dans la vie. Caroline est une fille à papa d'apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou mais qui reste optimiste. Ce drôle de duo va devoir alors travailler ensemble et partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leur rêve... 

"This tie is lengen- wait for it - dary!"

"Pourrais-je un jour remanger du caviar?"

Comment fonctionne cette mécanique bien huilée qui fait ses preuves depuis la fin des années 80? 

Leçon # 1 La rencontre de deux mondes
Prenez deux personnages totalement différents physiquement (blond vs brun), socio professionnellement (journaliste vs prof de muscu/serveuse vs héritière) et intellectuellement (l’un est un gros beauf l’autre est plus fin). Organisez une rencontre totalement hasardeuse et difficile dû au fait que l’un ne veuille pas laisser de la place à l’autre dans son monde. Faites en sorte que l’un ait besoin de l’autre (Caroline a besoin de Max pour lui apprendre les rudiments de la vie de pauvre et Andrew le gentleman cherche à devenir un mec normal auprès de Bert). En gros, pour survivre, le personnage haut (la riche, le gentleman, suivez un peu !) doit  s’abaisser et calquer le personnage bas (la serveuse de Brooklyn, le prof de sport en jogging). Aristote l’avait mentionné il y a 26 siècles, c’est l’effet burlesque.  
La rencontre entre deux mondes diamétralement opposés, c’est le ressort comique le plus utilisé dans la sitcom. Les situations comiques venant justement de cette altérité, des incompréhensions qui émanent des différences entre les deux personnages. L’un ne comprend pas l’autre, l’autre plaint l’un. « Ha ha ha tu croyais que Gucci était un parfum de glace/oh oh oh tes Louboutins doivent te faire drôlement mal aux pieds pour servir des cheeseburgers toute la journée. »

"This cup of tea is lengen-wait for it-dary"
(quoi vous trouvez pas que c'est le sosie de Barney?)

Leçon #2 La cohabitation
Dû au nombre très réduit de décors utilisés dans une sitcom, les scénaristes ont presque tout le temps recours à la colocation entre les personnages. En plus d’une économie de décors, ce principe permet surtout une confrontation quotidienne et inévitable des protagonistes.
Dans 2 Broke Girls, la colocation se fait presque instantanément. Déshéritée, jetée à la rue, Caroline doit demander asile à Max qui l’accueille avec un sourire plus ou moins jaune. Il s’agit en plus d’une cohabitation très poussée puisque les deux filles partagent le même lit (je vous avais un peu perdu, je viens de vous retrouver pas vrai ?!)
Dans le pilote d’How to be a Gentleman il n’est pas encore question de colocation, mais je pense que ça ne devrait tarder.
C’est en vivant sous le même toit que les conflits sont les plus forts mais c’est aussi là qu’ils se résolvent le plus rapidement. Si elles ne vivaient pas ensemble les broke girls n’auraient même pas à s’adresser la parole et alors cimer l’intrigue pas intéressante ! C’est aussi dans l’intimité du home sweet home que les personnages peuvent se laisser aller à se et à nous faire découvrir leurs petits travers honteux et hilarants. L’amitié entre les personnages se crée, les confidences sur l’oreiller fusent et au petit matin les liens sont noués pour la vie.


"Cool un plan à trois!"


Leçon # 3 L’humour
Le secret des sitcoms c’est un humour bien gras, bien lourd, des blagues potaches à la chaîne. Le but est d’attaquer le spectateur en le bombardant de répliques à caractère humoristique, le mitrailler au point qu’il reste coi devant son écran. Puis, au moment où il commence à perdre pied, ne sachant plus où donner de la tête, il suffit de l’assommer avec des rires tonitruants enregistrés en studio. Là, le spectateur est totalement abasourdi, il n’a rien compris à ce qui venait de lui arriver, alors il reste benoîtement sur son canapé et enchaîne avec l’épisode suivant.
Grand public, les sitcoms doivent faire rire tout le monde et comme tout le monde n’a pas le même humour il faut tous les essayer. Ainsi, une réplique est sarcastique, une autre style humour noir, la troisième de l’humour bête, les cinq autre  sont à caractère sexuel et ainsi de suite, jusqu’à ce que chacun y ait trouvé son compte. Alors en 20 minutes, doutez-vous bien que ça en fait des blagues à caser.

Leçon # 4 L’acceptation
Au bout du compte, les personnages finissent par s’apprécier et même à être reconnaissants l’un envers l’autre. Car de la rencontre entre deux mondes, on ressort grandit. « L’habit ne fait pas le moine » disait Michel Polnareff,  « et dans le cochon tout est bon » rajouta plus tard Justin Bridou. Le gentleman a appris à être moins coincé et à ne plus avoir peur de transpirer dans ses chemises Blanc du Nil, l’héritière a compris que c’était bon de se salir les mains et qu’à Brooklyn il n’y a pas que des pickpockets.
Les clichés se transforment en leur cliché opposé et tout est beau dans le meilleur des mondes.

Si vous êtes dans une période de désert sexuel, vous pouvez regarder ces deux séries, bien sympatoches. Si vous avez mieux à faire, passer votre chemin, ça ne vaut pas spécialement le détour.

PS: Apparemment trop déjà vu ou peut être un peu trop fin pour les spectateurs de CBS* How to be a Gentleman a été arrêté après la diffusion du troisième épisode.


*CBS est la chaîne mère de entre autres Two and a Half Men (Mon oncle Charlie en français), How I met Your Mother, The Big Bang Theory et de tous les NCIS. 


mercredi 12 octobre 2011

THE BIG Coup de coeur



-Saison 2-


NOMBRE DE SAISON : 2
NOMBRE D’EPISODES : 26
CREATRICE : Darlene Hunt
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2010
FORMAT : 26mn
CHAINE DE DIFFUSION US : Showtime
CHAINE DE DIFFUSION FR : -
CASTING : Laura Linney, Olivier Platt, Gabriel Basso, Cynthia Nixon
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Une mère de famille apprend qu’elle est atteinte du cancer …

L’AVIS DE SEBASTIEN : Magistralement interprétée, The Big C est une excellente comédie. Oui, une comédie. Car bien que le sujet ne prête pas forcement à rire, la série est d’une légèreté incroyable, apportant un vent frais dans le pays des séries où règnent les drames bien lourds et les comédies bien grasses. Traitant le cancer et le deuil avec un humour décalé, The Big C n’en oublie pas pour autant la gravité de son sujet : ne passant sous silence aucun aspect de la maladie, la série n’hésite pas à mettre les deux pieds dans le plat pour montrer le combat de Cathy et de sa famille contre la terrible maladie. Leurs doutes, joies ou peines nous sont montrés sans jamais tomber dans un pathos gratuit et sirupeux.
Si la série doit beaucoup à son interprète principale Laura Linney qui est absolument parfaite dans son rôle, elle doit aussi une fière chandelle aux personnages secondaires hauts en couleur qui contribuent à rendre la série encore plus attachante, plus humaine. Bien que le personnage de Cathy soit au centre de l’histoire, les autres personnages ne sont pas seulement des figurants, ils vivent chacun avec leurs propres démons intérieurs qu’ils tentent de combattre.
Toujours en équilibre entre joie et tristesse, The Big C est une série toute en nuance où rien est jamais blanc ou noir, bon ou mauvais. Nous passons tout au long de la saison du rire aux larmes jusqu’à une fin magnifique illustrant à merveille le terme « dramédie » et qui démontre qu’une année peut être courte pour celui qui se sait condamné mais qu’elle peut être aussi longue pour celui qui attend la suite de la série.

NOTE : 17/20

mercredi 5 octobre 2011

Damages (mais sans intérêts ?)



-Saison 4-

NOMBRE DE SAISON : 4
NOMBRE D’EPISODES : 49
CREATEURS : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2007
FORMAT : 42mn
CHAINE DE DIFFUSION US : FX, Direct Tv
CHAINE DE DIFFUSION FR : M6, Canal+, Paris Première
CASTING : Glenn Close, Rose Byrne, Tate Donovan, Ted Danson
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Ellen Parsons, une brillantissime jeune avocate fraichement diplômée se voit offrir une place dans l’un des cabinets les plus réputés de New-York. La chance de sa vie ? Pas vraiment puisque sa patronne sera désormais Patty Hewes une avocate tyrannique et sans scrupules. Désormais la jeune avocate devra apprendre a vivre dans un monde où tous les coups sont permis et dans lequel on ne sait jamais qui manipule qui.

L’AVIS DE SEBASTIEN : « VOIR CRITIQUES SAISONS PRECEDENTES » : ce sont les quatre seuls mots que vous auriez pu lire à propos de la saison 4 de Damages si notre blog avait été assez ancien pour publier la critique des trois premières saisons de la série. Car si l’on peut faire un reproche a ce drama c’est bien celui de ne pas se renouveler. L’intrigue principale reste sensiblement la même : un grand patron sans scrupules à faire tomber, comment atteindre ce but sans trop de dommages ?
Même si quelques louables efforts sont faits afin de faire évoluer les personnages (Patty qui s’humanise, Ellen qui se s’endurcie et prend de plus en plus exemple sur son model) ce qui faisait l’originalité de la série tombe dans une certaine désuétudes : les flashforward trompeurs, les manipulations de Patty, Ellen qui essaie de faire de même mais qui manque de couilles pour assumer ses coups de Trafalgar et qui semble toujours tomber de haut lorsqu’elle découvre que Miss Hewes l’a encore bernée (au bout de 4 saisons t’es toujours pas habituée ?).
En dehors de cela, la série est toujours agréable à regarder : une intrigue principale prenante et pleine de suspens, un très très bon casting, des intrigues secondaires qui se suivent avec intérêt, ceux qui ont aimé les précédentes saisons de Damages aimeront celle-ci a coup sûr.
En conclusion, si Damages est toujours une bonne série, elle manque désormais d’originalité et d’ambition ce qui est fâcheux lorsque les deux personnages principaux ont les dents qui rayent le plancher. Ne restent plus alors que les magnifiques interprétations de Glenn Close et de Rose Byrne qui nous offrent un duel qui bien qu'attendu se révèle toujours aussi savoureux.

Note : 13/20

dimanche 2 octobre 2011

Heureux, les simples d'esprit

La comédie Italienne avait son Arlequin, les comédies Américaines ont leur abruti.  
Véritable ressort de la sitcom, l’idiot est un personnage indispensable et récurrent. Catalyseur de blagues et de situations embarrassantes, nos écrans de télévision ne tourneraient pas sans eux… 
Mais bien que simple, le bêta peut prendre plusieurs facettes.

Le beau cerveau
Si les beaux boulets avaient un dieu, ce serait Joseph Tribbiani. Ils se confesseraient sur l’autel de la pizza pepperoni et leur Hallelujah serait un « how you doin' ».
Beau gosse et dragueur invétéré, c’est plus grâce à sa fossette au menton qu'à ses capacités intellectuelles que Joey se démarque auprès des meufs. N'en manquant pas une pour sortir une belle bourde, sa beauté fait pourtant qu'on lui pardonne ses bévues.
Mais c’est aussi elle qui l’accuse. Car sorti de l’imaginaire de nerds bousculés au lycée par les beaux gosses de l’équipe de foot, le personnage du beau pas très intello ressemble à une petite revanche de la part des scénaristes : musclés, oui, mais stupides.  
Dieu les préserve, l’absence de neurones se voit souvent compensée par l’abondance hallucinante de conquêtes féminines (une relation stable impliquerait qu'un jour où l'autre ils se reproduisent et on veut bien être tolérants, mais faut pas pousser non plus!). 
Les autres BGSC (beaux gosses sans cerveau) : Jason Stackhouse (True Blood), Burt Chance (Raising Hope), Bobby Cobb (Cougar Town)



L’imbécile heureux
A l’inverse du beau cerveau, l’imbécile heureux est repoussant. Inconscient, et non content, de sa bêtise sans fin, il est en plus chauve et bedonnant. L’exemple parfait est bien sûr Homer Simpson. Crétin par-dessus les crétins, Homer ne connait rien et se rebelle contre ceux qui essayeraient de lui inculquer quelque chose. Il représente l’archétype de l’américain moyen. Fan de télévision, de bière, de télévision et de canapé. Sa bêtise est sans pareille, à la hauteur de ses gags.



Le lapin crétin
N’ayant pas conscience des risques (ne sachant d’ailleurs pas épeler le mot « risques »), le crétin peut se fourrer dans des situations aussi comiques que dangereuses. On pense bien sûr à Reese, le grand frère ahuri de Malcolm.

Dans cette éloge à la stupidité, les filles ne sont pas non plus épargnées. Et oui, même à l’ère où les femmes sont presque présidentes, le cliché de la bimbo écervelée a encore la peau dure. La taille des extensions capillaires semblant être inversement proportionnelle à celle du cerveau.
Penny (The Big Bang Theory) : entourée de geeks pas très attirants, Penny est l’atout blondeur de TBBT. Bon en même temps, on lui concède, pas facile de rivaliser face à des physiciens surdoués.  
Hailey Dunphy (Modern Family) : Jolie plante, l’ainée Dunphy est la prom queen de Modern Family, malheureusement c’est plus sa bêtise que ses grands yeux qui nous laissent coi.
Laurie (Cougar Town) : bimbo excentrique, Laurie n’hésite pas à clamer « I’m so dumm ! », pas de fausse modestie, elle l’est.
Nous pourrons également citer Rachel Green (Friends), Brittany S. Spears (Glee),... 

L'idiot est un prétexte à la douce satire des auteurs des citoyens américains. Souvent taxés d'incultes, les scénaristes tendent un miroir aux téléspectateurs mettant en scène des caricatures d'eux-même. Il s'agit aussi là très certainement d'auto-dérision. Héros cathartiques, ils nous décomplexent de notre propre ignorance.

Toutefois, l'imbécile n'est pas un personnage vraiment réaliste.Totalement contre-productif, il ne fait rien. Joey et Penny sont des acteurs ratés, la plupart du temps au chômage, Homer fait un travail de machine dans une centrale nucléaire qu'il n'hésite pas à déserter quand bon lui semble, Laurie est "agent immobilier", mais en deux saisons nous ne l'avons pas vu une seule fois à l'oeuvre. Bref sorte de spectre, il n'est pas une représentation exacte de la middle class laborieuse qu'il est censé caricaturer. Chevalier du gag, outil des auteurs, il se doit d'être disponible et déplaçable au gré des besoins de l'histoire. 

Le benêt est surtout un joli personnage de conte de fée. Pour compenser son absence de bon sens, il est doté d’un grand cœur. Toujours serviable et présent pour ses amis, il est le personnage le plus attachant des séries télévisées, celui qui reste culte et qu'on aimerait avoir comme buddy. 

Quizz: combien de synonymes de "bête" sont utilisés dans ce texte? 


L.