jeudi 22 décembre 2011

J-365 : Les séries qu'il faut avoir vu avant l'apocalypse.

Et s'il ne nous restait qu'un an à vivre ?
Si l'on en croit les Mayas, Nostradamus et autre Légende de Quézac, il serait temps de nous poser sérieusement la question. Et oui depuis aujourd'hui - tic tac - le compte à rebours à commencé.
Alors nous, chez Séries-graphie on a décidé, juste au cas où, d'accomplir notre B.A qui nous l’espérons de tout coeur nous évitera l'enfer et la damnation, en vous dévoilant les séries qui selon nous, doivent avoir été vues durant cette vie . Voici donc le palmarès que nous vous avons concocté des séries à avoir vu avant de croiser les cavaliers de l'Apocalypse. 12 mois restant, 12 séries, pour ne pas mourir bête. 12 séries encore en production, 12 petites merveilles à déguster avant que ne sonnent les trompettes funestes. Merci qui ?






DEXTER

L'histoire : Un médecin médico-légal devient serial-killer lorsque vient la nuit. Mais attention, il ne tue pas n’importe qui : seulement les méchants !
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Parce que Dexter est (ou a été c’est selon…) l’une des séries les plus inventives et addictive de tous les temps. Et parce qu’après avoir vu ce qui vous attend si vous passez sur la table de Mister Morgan, la fin des temps vous semblera une mort douce et chaleureuse !



THE BIG BANG THEORY 

L'histoire : Une bande de gros geeks passe sa vie à bouquiner des comics et à mater des rediffs de Star Trek.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Bon vu comme ça, ça n'a pas l'air d'être la série du millénaire. Mais le thème détone d'avec les sitcoms habituelles et c'est un vrai petit bijou d'humour. Alors, une bonne tranche de rigolade avant de mourir, ça n'a jamais tué personne. Et puisque tout a commencé avec le Big Bang, tout devra sombrer avec The Big Bang Theory...



BREAKING BAD

L'histoire : Un père de famille, prof de chimie de profession, apprend qu’il est atteint d’un cancer. Voulant mettre les siens à l’abri du besoin,  il décide de fabriquer des métanphétamines avec l’aide d’un ancien élève.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Pour voir au moins une fois dans votre vie ce qu’est une performance hallucinante : celle de Bryan Cranston qui campe avec maestria ce « desperate husband » désabusé. Parce que Jésus se foutra de votre gueule si vous lui dites que vous aimez les séries mais que vous n’avez pas vu le chef d’œuvre qu’est Breaking Bad. Et parce qu’il est tellement plus doux de se dire que, finalement, après tout ce qu’on a pu vous dire, bah c’est pas le cancer qui vous aura tué !



LES SIMPSON :

L'histoire : La vie de la famille la plus déjantée et la plus drôle d’Amérique.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Parce que vous ne voulez pas passer « de l’autre coté » en étant le seul humain à ne jamais avoir regardé Les Simpson LA série culte parmi les séries cultes. Parce que les bouffonneries d’Homer vous feront oublier votre condition de pauvre mortel et que cette série est sans doute la plus drôle de tous les temps. Et parce que si il y a une certitude a avoir dans ce monde, c'est que les Simpson ont résisté à tout alors pourquoi pas à l'apocalypse ?




FRINGE :

L'histoire : La Fringe-Division est appelée à la rescousse dès qu'un cas étrange est signalé.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Puisqu'on va tous trépasser, plus de raison de ne pas regarder Fringe : peu importe les rides qui vous couvriront le visage à force d'essayer de comprendre la mythologie gigantesque qu'aura su tisser Fringe saison après saison, vous n'aurez plus à vous soucier de l'addiction mortelle qu'elle provoque et vous n'aurez plus peur lorsque vous verrez un dirigeable dans le ciel ! Et parce qu'on sait jamais : un sphinx peut bloquer l'accès au paradis, vous serez alors bien content d'avoir fait travailler vos méninges grâce a cette fabuleuse série.



MAD MEN :

L'histoire : Une agence de publicitaire en plein coeur du Manhattan des années soixante où secrétaires et patrons gominés, fument clope sur clope, descendent des litres de whisky et font l'amour entre deux machines à écrire.
Pourquoi il faut l'avoir vue? Parce que Mad Men a été la révolution télévisuelle de ces cinq dernières années. Sur-récompensée, imitée de toute part, elle est LA série à avoir vu. Sa photographie léchée, ses acteurs, sa fidélité historique, nous laissent cois. Espérons juste que Don Draper ne meurent pas d'une cirrhose avant nous.


SKINS (U.K) :

L'histoire : La vie plus ou moins bien remplie d’adolescents en pleine crise.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Parce que Skins aura tout simplement révolutionné la série adolescente loin des clichés du genre qu’a voulu imposer Beverly Hills. Parce qu’au fil des saisons, plus ou moins réussies, on se sera attaché à ces « gueules », on aura voulu mettre une trempe à ces morveux, on aura presque envié leurs emmerdes. Et parce que même dans l’au-delà, nous regretterons ce temps perdu, ces beuveries, ces fous rires, ces larmes, cette vie, tout simplement.



GOSSIP GIRL :

L'histoire : Ils sont jeunes, beaux, très riches et ils vivent à New-York où une mystérieuse blogueuse poste tous leurs faits et gestes les plus honteux.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Parce qu'on a beau se moquer de nos grands-mères pendues aux Feux de l'Amour depuis 27 ans, Gossip Girl nous emmène sur la même pente glissante de l'addiction. On aura du coup pas le temps de savoir si dans 15 ans on suivra toujours les histoires de Nate et Serena en tricotant des sous-pulls Damart, mais au moins on pourra avoir un sacré débat avec St Pierre pour savoir qui a mis Blair en cloque.



WEEDS :

L'histoire : Une mère de famille, veuve, gagne sa croûte en vendant de l'herbe.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Tout d'abord, parce qu'on a bien le droit de se rincer l'oeil en regardant la plastique de Nancy avant de mourir. Ensuite, parce que Weeds est un petit délice à savourer sans modération puisqu'il change de goût au fil des saisons. Et parce que grillant en enfer pour l’éternité, vous serez bien aise quand vous vous souviendrez de ce petit vent de fraîcheur que vous apportait cette série tous les étés.




DESPERATE HOUSEWIVES :

L'histoire : Quatre (voire cinq, voire six) femmes au foyer s'ennuient dans leur bourgade aux allures d'un studio Disney. Entre meurtres, suicides et trahisons, les Desperate Housewives, pimentent leur vie de ragots.
Pourquoi il faut l'avoir vue ? C'est indéniable, DH a largement contribué à la révolution des séries qui s'est opérée cette dernière décennie. Les aventures rocambolesques de ces femmes au foyer sont des incontournables. En plus on a de la chance, la dernière saison est diffusée cette année. Encore un peu et Marc Cherry l'aurait emporté au Paradis...


GREY'S ANATOMY

L'histoire : L'histoire du Seatle Grace, magistral hôpital qui abrite des médecins et des cas bien particuliers. 
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Parce qu'au fond de nous on a tous un gros coeur de guimauve prêt à fondre devant des monologues emprunts d'amertume et d'émotions comme devant un feu de camp. Alors, certes parfois on préférerait brûler dans les brasiers de l'Enfer, mais malgré le temps qui passe, malgré les clichés, Grey's Anatomy reste absolument délectable et se consomme sans modération. 


NURSE JACKIE

L'histoire : Jackie, une infirmière revêche droguée aux médocs et copulant avec le pharmacien le jour, se transforme en mère de famille et épouse attentionnée le soir.  
Pourquoi il faut l'avoir vue ? Cette histoire de Dr Jackie et Mr Hyde vous rappelle étrangement le fameux G. House? Pas faux. Jackie est sans foi ni loi et pourtant on s'y attache (tout comme à ses collègues un peu frappa-dingues mais tellement drôles). Incisive, mordante mais extrêmement persuasive et séduisante, vous ne devriez pas trop être déboussolés lorsque vous vous retrouverez devant Satan.

LUCIE & SEB

jeudi 15 décembre 2011

Golden Globe 2012 : Les nommés


La liste des nommés catégorie "séries" a été dévoilée pour la 69ème cérémonie des Golden Globes Awards qui auront lieu le 15 janvier 2012. Remis par les journalistes de la presse étrangère à Hollywood, les GGA récompensent les films et séries qui ont marqué l'année.
Parmis les nommés nous pouvons noter l'absence de séries telles que Breaking Bad, The Walking Dead, Sons of Anarchy, Dexter ou Fringe (John Noble, si tu nous entends on pense à toi) qui auraient largement mérité leur place mais bon ... De même la présence de Johnny Galecki (Leonard) à la place de Jim Parsons (Sheldon) pour représenter The Big Bang Theory peut paraître légèrement saugrenu (mais pas autant que la nomination de Glee alors que TBBT n'est pas nommé, je dis ça, je dis rien).

Donc, trêve de discutaillages,  voici la liste des nommés :

Meilleure série dramatique : 
American Horror Story
Boardwalk Empire
Boss
Game Of Thrones
Homeland

Meilleure actrice de série dramatique :
Claire Danes pour Homeland
Mireille Enos pour The Killing
Madeleine Stowe pour Revenge
Julianna Margulies pour The Good Wife
Callie Thorne pour Necessary Roughness

Meilleur acteur d'une série dramatique :
Bryan Cranston pour Breaking Bad
Damian Lewis pour Homeland
Steve Buscemi pour Boardwalk Empire
Kelsey Grammer pour Boss
Jeremy Irons pour The Borgias

Meilleure série comique ou musicale :
Enlightened
New Girl
Glee
Modern Family
Episodes

Meilleure actrice dans une série comique ou musicale :
Laura Linney pour The Big C
Zooey Descanel pour New Girl
Laura Dern pour Enlightened
Tina Fey pour 30 Rock
Amy Poehler pour Parks and Recreation

Meilleur acteur d'une série comique ou musicale :
Thomas Jane pour Hung
Johnny Galecki pour The Big Bang Theory
Alec Baldwin pour 30 Rock
David Duchovny pour Californication
Matt Le Blanc pour Episodes

Meilleur actrice pour un second rôle :
Sofia Vergara pour Modern Family
Evan Rachel Wood pour Mildred Pierce
Maggie Smith pour Downton Abbey
Jessica Lange pour American Horror Story
Kelly MacDonald pour Boardwalk Empire

Meilleur acteur pour un second rôle :
Eric Stonestreet pour Modern Family
Tim Robbins pour Cinema Verité
Peter Dinklage pour Game Of Thrones
Paul Giamatti pour To Big To Fail
Guy Pearce pour Mildred Pierce

Meilleur mini-série ou téléfilm :
Cinema Verité
Downton Abbey
Too Big To Fail
Mildred Pierce
The Hour

Meilleure actrice mini-série ou téléfilm :
Kate Winslet pour Mildred Pierce
Emily Watson pour Appropriate Adult
Diane Lane pour Cinema Verité
Romola Garai pour The Hour
Elizabeth McGovern pour Downton Abbey

Meilleur acteur mini-série ou téléfilm :
Dominic West pour The Hour
Idris Elba pour Luther
William Hurt pour Too Big To Fail
Bill Nighy pour Page Eight
Hugh Bonneville pour Downton Abbey

Faites vos jeux !

mercredi 14 décembre 2011

I Hate My Teenage Daughter : Je déteste les comédies à la con


-Critique du premier épisode-

Nouvelles venue dans le monde des sitcoms, I Hate My Teenage Daughter jouit d'un pitch plutôt simple(t) : Deux mères se rendent comptent que les filles qu'elles ont élevé sont des garces, les même que celles qui les martyrisaient lorsqu'elles-mêmes étaient au lycée.
Si le pilote de cette comédie est parsemé de quelques bonnes répliques et de la présence de la talentueuse Jaime Pressly (My Name Is Earl), l'épisode n'est simplement pas drôle voir casse-couilles. En effet, les couleurs sont criardes au possible, les gags grand-guignolesques sont tirés par les cheveux, répétés en boucle ("je n'ai pas mangé mon chaaaaaaaaaaat !") et le volume sonore atteint parfois le même nombre de décibels qu'un concert de joueurs de vuvuzelas : ça gueule à tout va ! Autant les personnages principaux que les personnages secondaires sont insipides, caricaturaux et pour tout dire détestables. Voilà le problème de centrer une série sur des personnages odieux : on finit vraiment par les haïr, ce qui est fâcheux quand on est sensé les suivre durant une vingtaine d'épisodes !
Alors, si I Hate My Teenage Daughter à quelques bons coté, avant de commencer, demandez vous s'ils valent la peine de s'infliger migraines, nausées voir crises d’épilepsie...

Séb

dimanche 27 novembre 2011

Borgia : Mon pape à moi, est un gangster



-Saison 1-


NOMBRE DE SAISONS : 1
NOMBRE D’EPISODES : 12
CREATEURS : Tom Fontana
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2011
FORMAT : 52mn
CHAINE DE DIFFUSION FR : Canal+
CASTING : John Doman, Mark Ryder, Stanley Weber, Isolda Duchauk

L'HISTOIRE : L'accession au pouvoir du clan Borgia, famille puissante mais dissolue et enclin aux turpitudes.

L'AVIS DE SEBASTIEN : Le culte du cul et de la violence instaurée par nos amis américains en matière de série historique est bien respectée par Borgia, production franco-allemande qui reprend les recettes déjà utilisées pour Rome, Spartacus ou The Tudors. Ça baise, ça zigouille, ça complote, ça torture et on en redemande.
      Admirablement jouée mais piteusement doublée (la série a été entièrement tournée en anglais mais la vost n'est pour l'instant pas disponible), cette création de Tom Fontana à qui l'on doit déjà la série carcérale Oz jouit de décors somptueux et convaincants qui nous plongent dans les arcanes du Vatican du XVème siècle.
      Ne connaissant pas très bien la véritable histoire de la papauté de cette époque, je ne peux dire si la vérité historique est bien respectée. Cependant, le scénario semble assez crédible pour que l'on puisse regarder la série en se disant "Ouais, ok, je viens de passer 10h devant, mais au moins, j'apprend des trucs sur l'Histoire" et n'est ce pas finalement le plus important lorsqu'on regarde une série dite historique, nous déculpabiliser tout en nous divertissant ?
      Et puis, même si Borgia n'est pas un vrai cours d'Histoire, elle est en revanche une réelle réflexion sur le pouvoir, ses limites et ses excès. En situant l'action dans le Vatican du XVème siècle, les scénaristes peuvent en effet sonder les abîmes du pouvoir suprême : celui du pape, celui qui à tous les pouvoirs ou qui plus précisément croit avoir tous les pouvoirs mais qui se rend vite compte que pour conserver sa puissance il devra nager dans des méandres de complots, de politiques et de trahisons.
      L'autre aspect intéressant de cette série est sa dimension de chronique familiale au delà de la série historique. Après tout, les Borgia, sont une famille. Pas tout à fait comme les autres, certes, mais une famille quand même. Il a le patriarche qui tente d'assurer la postérité de la famille malgré les erreurs de ses enfants et sa propre envie de débauche, le fils préféré mais un peu con sur les bord, son frére jaloux, la soeur nunuche, la mère aimante qui essaie de protéger ses enfants et la belle mère prête à tout pour asseoir son pouvoir. 
      Alors, saluons, au delà du sang, du sperme et des larmes qui coulent tout au long de la série, un projet ambitieux et audacieux. Et félicitons cette production franco-allemande d'avoir réussi une série qui même si elle n'est pas parfaite tient largement la route.
      Allez en paix !

Note : 14/20   

dimanche 20 novembre 2011

Who's that guy ?

Ou l'importance du piston...
En ce soir grisou de novembre, l’envie me prend de rendre un hommage. Un hommage à ces hommes errants, à ces âmes solitaires et autodidactes : ces acteurs qui hantent nos séries. Car oui, de rôle récurrent  en apparitions furtives, certains roulent leur bosse de série en série affublés d'une étiquette qui leur colle à la peau. Un casting qui met en valeur l'inventivité des scénaristes et nie l'idée même de l'existence d'un réseau hollywoodien. 
  
Le gendre creepy as Hell
Tête inclinée à 30°, regard perçant, sourire glaçant. This is Kyle's style! 
Ayant connu son heure de gloire dans les 90’s en se voyant offrir le premier rôle de la très avant-gardiste et dérangeante Twin Peaks, Kyle Machlachlan n’est depuis plus que l’ombre de lui-même.  Voilà une décennie, qu’il cachetonne dans les dramas romantiques en mari idéal au brushing indécent, à la mère psychotique et au passé creepy. C’est dans Sex and The City qu’il est d’abord apparu. Très écossais, très impuissant, il fût le mari de Charlotte dans la saison 4. Puis, Kyle s'en est allé, voyant de la lumière dans les studios Desperate Housewives, il est entré et est devenu Orson, second mari de Bree. Enfin, usé et grisonnant, c’est dans le casting de la saison 6 d’How I Met Your Mother, où il jouait l'étrange Capitaine,  mari de Jennifer Morisson (elle aussi grosse squatteuse de série), qu’il a échoué l’année dernière, désireux probablement d’apporter un souffle djeuns à sa filmo.

 Le politicien obscène
Une personne s'est cachée dans ces deux photos, saurez-vous la retrouver? 

Semblant marcher dans les traces de son confrère, Kyle Machlachlan, John Slattery a lui aussi fait un passage éclair dans Sex and The City. Politicien, Carrie s’en était amouraché jusqu’à ce qu’elle découvre ses penchants scatophiles.  Il a ensuite fait irruption dans le casting de Desperate Housewives, dans un rôle de politicien là encore, fiancé de Gabrielle Solis. Enfin c’est dans Mad Men qu’il semble avoir trouvé sa place avec le rôle récurrent de Roger Sterling, co-fondateur de l’agence de publicité qui aime se taper une secrétaire entre deux verres de gin (à moins que ce ne soit l’inverse).
Ses autres apparitions: Maggie, Becker, Will & Grace, Ed, Saturday Night Live

Le Diable s’habille en Gucci
Pas la peine de mettre plusieurs
photos 
David Anders est un peu aux séries ce que Pitbull est au R’n B : il tape l'incruste partout. Avec ses cheveux blonds comme le soleil ses yeux bleus ciel et son air de ne pas y toucher, il est pourtant abonné aux rôles de grand méchant machiavélique. Alias, Heroes, Les Experts, Charmed, Deadwood, 24, Grey’s Anatomy, Lie to Me, Vampire Diaries, aucune série de la décennie n’y a échappé!

Le flic boulimique

Collègue d’Anders sur plusieurs plateaux, Greg Grunberg a lui aussi fait de nombreuses apparitions sur nos écrans ces dernières années. Agent bonhomme de la CIA dans Alias, bon gros flic télépathe dans Heroes, il a joué, le temps d'un épisode, dans Lost, Dr. House ou encore Monk.

The RIP guy 

La spécialité de Jeffrey Dean Morgan est d'être un homme mort. Défunt mari de Nancy Botwin dans Weeds, il n’apparaît dans la série que sur des vidéos de familles quelques fois visionnées par ses proches endeuillés. Père disparu des frangins de Supernatural, il n’est qu’un personnage de flashbacks. Son seul rôle vivant fût celui de Denny Duquette dans Grey’s Anatomy. Pas pour longtemps. Jouant un malade du coeur, il ne mit pas longtemps à trépasser et à revenir dans le casting sous les traits d’hallucinations hantant Izzie.

Quand je pense que tout accro des séries lambda a forcément dû passer plus de temps avec tous ces mecs réunis qu'avec ses propres amis...
Lucie


HELL ON WHEELS : partie sur de bons rails


-Critique du pilot-

Après Mad Men, Breaking Bad et The Walking Dead la chaîne de télévision américaine AMC dégaine Hell On Wheels, un western couillu et musclé suivant en parallèle l'histoire d'un ancien soldat avide de vengeance depuis que sa femme a été tuée et l'histoire de la construction d'un chemin de fer parcourant les Etats-Unis, le tout dans les années 1890.
Jouissant d'une image magnifique et de décors très réalistes, Hell On Wheels a tout pour séduire : un cowboy sombre et mysterieux pour heros, des acteurs convaincants, des histoires prenantes.
Evoluant entre Kill Bill pour l'histoire de vengeance et Lucky Luke pour le coté cow-boy solitaire, notre héros est à la fois le bon, la brute et le truand : il flingue, il ment, il picole mais toujours pour une noble cause. Traitant les "nègres" avec respect, il a été l'un des premiers blancs à libérer ses esclaves. D'ailleurs, ce coté cow-boy au grand coeur est peut être l'un des seuls défauts de la série, on aurait aimé, en tous cas pour le pilote, que la part "salopard" de ce sombre héros soit mieux exploitée plutôt que d'emblée affirmer sa facette "chevalier blanc". De plus, pour le moment, tous les personnages paraissent quelques peu caricaturaux : du gros soiffard toujours imbibé regrettant l'époque de l'esclavagisme jusqu'à l'entrepreneur indélicat ne reculant devant aucune saloperie pour quelques dollars de plus, tous sont soit noirs (au sens figuré) soit blanc.
Malgré cela, Hell On Wheels est une série prometteuse, audacieuse et exigeante qui oscille entre histoires et Histoire dans ce qui semble être une très bonne reconstitution de l'époque qu'elle dépeint.

Sébastien

samedi 5 novembre 2011

HAVEN



-Saisons 1 et 2-

NOMBRE DE SAISONS : 2
NOMBRE D’EPISODES : 26
CREATEUR : Scott Shepherd
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2010
FORMAT : 42mn
CHAINE DE DIFFUSION US : SyFy
CHAINES DE DIFFUSION FR : SyFy, NT1
CASTING : Emily Rose, Lucas Bryant, Eric Balfour
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Les habitants d’une petite ville sont sujets a toutes sortes de troubles paranormaux dont l’agent Parker du F.B.I tente de trouver la cause …

L’AVIS DE SEBASTIEN : Dans la lignée des X-Files, Fringe et consorts, chaque épisode de Haven présente un « cas de la semaine » plus ou moins intéressant que l’agent Parker aidée par Nathan, l’adjoint du shérif tente de résoudre. Du type qui a une ombre tueuse à celui qui contrôle les objets en passant par l’homme qui fait prendre vie aux animaux empaillés, les « troublés » se suivent et ne se ressemblent pas. Sympathique en soi, ce déferlement de phénomènes paranormaux aurait pu vite devenir lassant si l’intrigue de la série ne reposait que sur eux.
Cependant, au fil des épisodes, Haven devient de plus en plus feuilletonante, offrant toujours « le déglingué de la semaine » mais en construisant en toile de fond une mythologie consistante. Les personnages secondaires sont approfondis, se révélant tous liés aux mystères qui entourent la petite ville et la véritable identité de l’agent Parker.
Apportant chacun une pièce du puzzle, les épisodes de la série se regardent avec plaisir et un intérêt grandissant en maintenant un suspens qui nous tient en haleine jusqu’à la fin de la saison 2 et qui nous fait languir de voir la prochaine saison.
Alors, si Haven est bien la petite sœur un peu boiteuse des X-Files et autres, elle reussit tout de même à se construire une identité propre et à séduire grâce à ses nombreux mystères.


NOTE : 14/20

lundi 31 octobre 2011

Once Upon A Time : Le Conte est bon ...



Critique du pilote

Il était une fois, une série qui semblait complètement foireuse : les personnages de contes de fées existent dans notre monde mais ne se souviennent pas de qui ils sont. Voilà en quelques mots ce que nous savions d'Once Upon A Time. Autant dire que l'a priori sur la série était quelque peu négatif.
Quelle ne fut pas la surprise, alors, de découvrir que le pilote était vraiment pas mauvais voir bon !
Bien sûr, l'épisode souffre de quelques défauts, nous n'échappons pas à une morale un peu sirupeuse agrémentée de poncifs tels que "l'espoir c'est important" ou "mentir c'est mal", les personnages sont un peu trop caricaturaux à commencer par la méchante sorcière (qui dans sa version "civile" ressemble quelque peu à Rachida Dati, non ?) que l'on aurait préféré plus retenue, plus froide, plus menaçante en soi.
Malgré cela, l'épisode est agréable à suivre : les décors quoique semblant tenir avec trois bouts de ficelle et un peu de patafix sont dans l'ensemble réussis, l'image est très jolie et plus important encore, l'histoire est prenante, intrigante. Nous suivons en parallèle le passé dans le monde féerique et le présent dans le monde "réel", nous retrouvons ainsi les personnages qui ont bercé notre enfance à l'image du Petit Chaperon Rouge qui dans notre monde est une sorte d'ado "lolitrash" et sa mère-grand, tenancière d'un motel minable.
Alors, certes, Once Upon A Time n'est et ne sera sans doute pas la série de siècle mais elle a le mérite d'être. Car dans un monde où les cops-shows et les sitcoms règnent en maître, qu'il est agréable de découvrir un pilote original, audacieux et bien pensé !
Rien que pour cela, souhaitons lui de vivre heureuse et d'avoir beaucoup d'épisodes... 

La réplique : 
"Le Prince : Ce ne sont que des mots, elle ne te fera aucun mal ...
 Blanche Neige : Elle a empoisonné une pomme parce qu'elle pensait que j'étais plus jolie ! Tu ne sais pas de quoi elle est capable"

Sébastien


Même si les effets spéciaux sont dignes d’un mauvais épisode de Buffy, même si l’histoire semble plus mièvre que celle de Beethoven III, cette nouvelle création ABC n’est pas mal du tout.
Alors certes, le scénario est abracadabrant et très difficile à comprendre sur le papier, mais en vrai il s’avère plutôt bien ficelé. On se demande un peu comment ils vont faire pour tenir sur la durée mais on se laisse transporter sans résistance au fil de ce conte de fake. 
Le gros plus des épisodes de Once Upon a Time, c’est leur fin. Pas de gros cliff hanger à couper le souffle, non, mais une fin qui nous laisse sur notre faim et nous donne envie de regarder dard-dard le prochain épisode.
En plus, c’est sympa de jouer au who’s who, du qui est quoi dans la vraie vie. Bien sûr les personnages sont caricaturaux, mais vous avez déjà vu un personnage de conte de fée profond et torturé vous ? Alors voilà, ici les méchants sont très vilains, les petits garçons naïfs et rêveurs et les jeunes filles belles et souriantes. 
Tendresse, intrigue, esthétisme font cette série et c'est notre âme d’enfant gavée aux Disneys qui en redemande ! 

Lucie

jeudi 20 octobre 2011

How to be a Gentleman & 2 Broke Girls: de la sitcom à la Papa

Pelletée de sitcoms à l’avenir plus ou moins certain et au quotient humoristique plus ou moins évident font encore irruption sur les écrans des networks américaines en cette rentrée 2011.
Deux d’entre elles ont retenu mon attention pour une raison évidente : elles n’ont rien, mais alors rien de nouveau. Pas de concept étonnant, pas de personnages marginaux, ce sont juste deux bonnes sitcom à la papa. Et en ce climat de concurrence ultime et de quête effrénée du renouveau, c’est couillu.

Voyez vous-même.

Les pitch :
How to be a gentleman: La série raconte l'amitié entre un chroniqueur tendu (pour ne pas dire complètement psychorigide) et son formateur indépendant (comprenez gros beauf qui pète en regardant les rediffs du Superbowl)

2 broke girls: Max est une serveuse un peu désabusée qui n'a jamais eu beaucoup d'argent mais assez de malice pour s'en sortir dans la vie. Caroline est une fille à papa d'apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou mais qui reste optimiste. Ce drôle de duo va devoir alors travailler ensemble et partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leur rêve... 

"This tie is lengen- wait for it - dary!"

"Pourrais-je un jour remanger du caviar?"

Comment fonctionne cette mécanique bien huilée qui fait ses preuves depuis la fin des années 80? 

Leçon # 1 La rencontre de deux mondes
Prenez deux personnages totalement différents physiquement (blond vs brun), socio professionnellement (journaliste vs prof de muscu/serveuse vs héritière) et intellectuellement (l’un est un gros beauf l’autre est plus fin). Organisez une rencontre totalement hasardeuse et difficile dû au fait que l’un ne veuille pas laisser de la place à l’autre dans son monde. Faites en sorte que l’un ait besoin de l’autre (Caroline a besoin de Max pour lui apprendre les rudiments de la vie de pauvre et Andrew le gentleman cherche à devenir un mec normal auprès de Bert). En gros, pour survivre, le personnage haut (la riche, le gentleman, suivez un peu !) doit  s’abaisser et calquer le personnage bas (la serveuse de Brooklyn, le prof de sport en jogging). Aristote l’avait mentionné il y a 26 siècles, c’est l’effet burlesque.  
La rencontre entre deux mondes diamétralement opposés, c’est le ressort comique le plus utilisé dans la sitcom. Les situations comiques venant justement de cette altérité, des incompréhensions qui émanent des différences entre les deux personnages. L’un ne comprend pas l’autre, l’autre plaint l’un. « Ha ha ha tu croyais que Gucci était un parfum de glace/oh oh oh tes Louboutins doivent te faire drôlement mal aux pieds pour servir des cheeseburgers toute la journée. »

"This cup of tea is lengen-wait for it-dary"
(quoi vous trouvez pas que c'est le sosie de Barney?)

Leçon #2 La cohabitation
Dû au nombre très réduit de décors utilisés dans une sitcom, les scénaristes ont presque tout le temps recours à la colocation entre les personnages. En plus d’une économie de décors, ce principe permet surtout une confrontation quotidienne et inévitable des protagonistes.
Dans 2 Broke Girls, la colocation se fait presque instantanément. Déshéritée, jetée à la rue, Caroline doit demander asile à Max qui l’accueille avec un sourire plus ou moins jaune. Il s’agit en plus d’une cohabitation très poussée puisque les deux filles partagent le même lit (je vous avais un peu perdu, je viens de vous retrouver pas vrai ?!)
Dans le pilote d’How to be a Gentleman il n’est pas encore question de colocation, mais je pense que ça ne devrait tarder.
C’est en vivant sous le même toit que les conflits sont les plus forts mais c’est aussi là qu’ils se résolvent le plus rapidement. Si elles ne vivaient pas ensemble les broke girls n’auraient même pas à s’adresser la parole et alors cimer l’intrigue pas intéressante ! C’est aussi dans l’intimité du home sweet home que les personnages peuvent se laisser aller à se et à nous faire découvrir leurs petits travers honteux et hilarants. L’amitié entre les personnages se crée, les confidences sur l’oreiller fusent et au petit matin les liens sont noués pour la vie.


"Cool un plan à trois!"


Leçon # 3 L’humour
Le secret des sitcoms c’est un humour bien gras, bien lourd, des blagues potaches à la chaîne. Le but est d’attaquer le spectateur en le bombardant de répliques à caractère humoristique, le mitrailler au point qu’il reste coi devant son écran. Puis, au moment où il commence à perdre pied, ne sachant plus où donner de la tête, il suffit de l’assommer avec des rires tonitruants enregistrés en studio. Là, le spectateur est totalement abasourdi, il n’a rien compris à ce qui venait de lui arriver, alors il reste benoîtement sur son canapé et enchaîne avec l’épisode suivant.
Grand public, les sitcoms doivent faire rire tout le monde et comme tout le monde n’a pas le même humour il faut tous les essayer. Ainsi, une réplique est sarcastique, une autre style humour noir, la troisième de l’humour bête, les cinq autre  sont à caractère sexuel et ainsi de suite, jusqu’à ce que chacun y ait trouvé son compte. Alors en 20 minutes, doutez-vous bien que ça en fait des blagues à caser.

Leçon # 4 L’acceptation
Au bout du compte, les personnages finissent par s’apprécier et même à être reconnaissants l’un envers l’autre. Car de la rencontre entre deux mondes, on ressort grandit. « L’habit ne fait pas le moine » disait Michel Polnareff,  « et dans le cochon tout est bon » rajouta plus tard Justin Bridou. Le gentleman a appris à être moins coincé et à ne plus avoir peur de transpirer dans ses chemises Blanc du Nil, l’héritière a compris que c’était bon de se salir les mains et qu’à Brooklyn il n’y a pas que des pickpockets.
Les clichés se transforment en leur cliché opposé et tout est beau dans le meilleur des mondes.

Si vous êtes dans une période de désert sexuel, vous pouvez regarder ces deux séries, bien sympatoches. Si vous avez mieux à faire, passer votre chemin, ça ne vaut pas spécialement le détour.

PS: Apparemment trop déjà vu ou peut être un peu trop fin pour les spectateurs de CBS* How to be a Gentleman a été arrêté après la diffusion du troisième épisode.


*CBS est la chaîne mère de entre autres Two and a Half Men (Mon oncle Charlie en français), How I met Your Mother, The Big Bang Theory et de tous les NCIS. 


mercredi 12 octobre 2011

THE BIG Coup de coeur



-Saison 2-


NOMBRE DE SAISON : 2
NOMBRE D’EPISODES : 26
CREATRICE : Darlene Hunt
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2010
FORMAT : 26mn
CHAINE DE DIFFUSION US : Showtime
CHAINE DE DIFFUSION FR : -
CASTING : Laura Linney, Olivier Platt, Gabriel Basso, Cynthia Nixon
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Une mère de famille apprend qu’elle est atteinte du cancer …

L’AVIS DE SEBASTIEN : Magistralement interprétée, The Big C est une excellente comédie. Oui, une comédie. Car bien que le sujet ne prête pas forcement à rire, la série est d’une légèreté incroyable, apportant un vent frais dans le pays des séries où règnent les drames bien lourds et les comédies bien grasses. Traitant le cancer et le deuil avec un humour décalé, The Big C n’en oublie pas pour autant la gravité de son sujet : ne passant sous silence aucun aspect de la maladie, la série n’hésite pas à mettre les deux pieds dans le plat pour montrer le combat de Cathy et de sa famille contre la terrible maladie. Leurs doutes, joies ou peines nous sont montrés sans jamais tomber dans un pathos gratuit et sirupeux.
Si la série doit beaucoup à son interprète principale Laura Linney qui est absolument parfaite dans son rôle, elle doit aussi une fière chandelle aux personnages secondaires hauts en couleur qui contribuent à rendre la série encore plus attachante, plus humaine. Bien que le personnage de Cathy soit au centre de l’histoire, les autres personnages ne sont pas seulement des figurants, ils vivent chacun avec leurs propres démons intérieurs qu’ils tentent de combattre.
Toujours en équilibre entre joie et tristesse, The Big C est une série toute en nuance où rien est jamais blanc ou noir, bon ou mauvais. Nous passons tout au long de la saison du rire aux larmes jusqu’à une fin magnifique illustrant à merveille le terme « dramédie » et qui démontre qu’une année peut être courte pour celui qui se sait condamné mais qu’elle peut être aussi longue pour celui qui attend la suite de la série.

NOTE : 17/20

mercredi 5 octobre 2011

Damages (mais sans intérêts ?)



-Saison 4-

NOMBRE DE SAISON : 4
NOMBRE D’EPISODES : 49
CREATEURS : Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2007
FORMAT : 42mn
CHAINE DE DIFFUSION US : FX, Direct Tv
CHAINE DE DIFFUSION FR : M6, Canal+, Paris Première
CASTING : Glenn Close, Rose Byrne, Tate Donovan, Ted Danson
ETAT : En production

L’HISTOIRE : Ellen Parsons, une brillantissime jeune avocate fraichement diplômée se voit offrir une place dans l’un des cabinets les plus réputés de New-York. La chance de sa vie ? Pas vraiment puisque sa patronne sera désormais Patty Hewes une avocate tyrannique et sans scrupules. Désormais la jeune avocate devra apprendre a vivre dans un monde où tous les coups sont permis et dans lequel on ne sait jamais qui manipule qui.

L’AVIS DE SEBASTIEN : « VOIR CRITIQUES SAISONS PRECEDENTES » : ce sont les quatre seuls mots que vous auriez pu lire à propos de la saison 4 de Damages si notre blog avait été assez ancien pour publier la critique des trois premières saisons de la série. Car si l’on peut faire un reproche a ce drama c’est bien celui de ne pas se renouveler. L’intrigue principale reste sensiblement la même : un grand patron sans scrupules à faire tomber, comment atteindre ce but sans trop de dommages ?
Même si quelques louables efforts sont faits afin de faire évoluer les personnages (Patty qui s’humanise, Ellen qui se s’endurcie et prend de plus en plus exemple sur son model) ce qui faisait l’originalité de la série tombe dans une certaine désuétudes : les flashforward trompeurs, les manipulations de Patty, Ellen qui essaie de faire de même mais qui manque de couilles pour assumer ses coups de Trafalgar et qui semble toujours tomber de haut lorsqu’elle découvre que Miss Hewes l’a encore bernée (au bout de 4 saisons t’es toujours pas habituée ?).
En dehors de cela, la série est toujours agréable à regarder : une intrigue principale prenante et pleine de suspens, un très très bon casting, des intrigues secondaires qui se suivent avec intérêt, ceux qui ont aimé les précédentes saisons de Damages aimeront celle-ci a coup sûr.
En conclusion, si Damages est toujours une bonne série, elle manque désormais d’originalité et d’ambition ce qui est fâcheux lorsque les deux personnages principaux ont les dents qui rayent le plancher. Ne restent plus alors que les magnifiques interprétations de Glenn Close et de Rose Byrne qui nous offrent un duel qui bien qu'attendu se révèle toujours aussi savoureux.

Note : 13/20

dimanche 2 octobre 2011

Heureux, les simples d'esprit

La comédie Italienne avait son Arlequin, les comédies Américaines ont leur abruti.  
Véritable ressort de la sitcom, l’idiot est un personnage indispensable et récurrent. Catalyseur de blagues et de situations embarrassantes, nos écrans de télévision ne tourneraient pas sans eux… 
Mais bien que simple, le bêta peut prendre plusieurs facettes.

Le beau cerveau
Si les beaux boulets avaient un dieu, ce serait Joseph Tribbiani. Ils se confesseraient sur l’autel de la pizza pepperoni et leur Hallelujah serait un « how you doin' ».
Beau gosse et dragueur invétéré, c’est plus grâce à sa fossette au menton qu'à ses capacités intellectuelles que Joey se démarque auprès des meufs. N'en manquant pas une pour sortir une belle bourde, sa beauté fait pourtant qu'on lui pardonne ses bévues.
Mais c’est aussi elle qui l’accuse. Car sorti de l’imaginaire de nerds bousculés au lycée par les beaux gosses de l’équipe de foot, le personnage du beau pas très intello ressemble à une petite revanche de la part des scénaristes : musclés, oui, mais stupides.  
Dieu les préserve, l’absence de neurones se voit souvent compensée par l’abondance hallucinante de conquêtes féminines (une relation stable impliquerait qu'un jour où l'autre ils se reproduisent et on veut bien être tolérants, mais faut pas pousser non plus!). 
Les autres BGSC (beaux gosses sans cerveau) : Jason Stackhouse (True Blood), Burt Chance (Raising Hope), Bobby Cobb (Cougar Town)



L’imbécile heureux
A l’inverse du beau cerveau, l’imbécile heureux est repoussant. Inconscient, et non content, de sa bêtise sans fin, il est en plus chauve et bedonnant. L’exemple parfait est bien sûr Homer Simpson. Crétin par-dessus les crétins, Homer ne connait rien et se rebelle contre ceux qui essayeraient de lui inculquer quelque chose. Il représente l’archétype de l’américain moyen. Fan de télévision, de bière, de télévision et de canapé. Sa bêtise est sans pareille, à la hauteur de ses gags.



Le lapin crétin
N’ayant pas conscience des risques (ne sachant d’ailleurs pas épeler le mot « risques »), le crétin peut se fourrer dans des situations aussi comiques que dangereuses. On pense bien sûr à Reese, le grand frère ahuri de Malcolm.

Dans cette éloge à la stupidité, les filles ne sont pas non plus épargnées. Et oui, même à l’ère où les femmes sont presque présidentes, le cliché de la bimbo écervelée a encore la peau dure. La taille des extensions capillaires semblant être inversement proportionnelle à celle du cerveau.
Penny (The Big Bang Theory) : entourée de geeks pas très attirants, Penny est l’atout blondeur de TBBT. Bon en même temps, on lui concède, pas facile de rivaliser face à des physiciens surdoués.  
Hailey Dunphy (Modern Family) : Jolie plante, l’ainée Dunphy est la prom queen de Modern Family, malheureusement c’est plus sa bêtise que ses grands yeux qui nous laissent coi.
Laurie (Cougar Town) : bimbo excentrique, Laurie n’hésite pas à clamer « I’m so dumm ! », pas de fausse modestie, elle l’est.
Nous pourrons également citer Rachel Green (Friends), Brittany S. Spears (Glee),... 

L'idiot est un prétexte à la douce satire des auteurs des citoyens américains. Souvent taxés d'incultes, les scénaristes tendent un miroir aux téléspectateurs mettant en scène des caricatures d'eux-même. Il s'agit aussi là très certainement d'auto-dérision. Héros cathartiques, ils nous décomplexent de notre propre ignorance.

Toutefois, l'imbécile n'est pas un personnage vraiment réaliste.Totalement contre-productif, il ne fait rien. Joey et Penny sont des acteurs ratés, la plupart du temps au chômage, Homer fait un travail de machine dans une centrale nucléaire qu'il n'hésite pas à déserter quand bon lui semble, Laurie est "agent immobilier", mais en deux saisons nous ne l'avons pas vu une seule fois à l'oeuvre. Bref sorte de spectre, il n'est pas une représentation exacte de la middle class laborieuse qu'il est censé caricaturer. Chevalier du gag, outil des auteurs, il se doit d'être disponible et déplaçable au gré des besoins de l'histoire. 

Le benêt est surtout un joli personnage de conte de fée. Pour compenser son absence de bon sens, il est doté d’un grand cœur. Toujours serviable et présent pour ses amis, il est le personnage le plus attachant des séries télévisées, celui qui reste culte et qu'on aimerait avoir comme buddy. 

Quizz: combien de synonymes de "bête" sont utilisés dans ce texte? 


L.

jeudi 29 septembre 2011

PAN AM _ Le pilote ne vole pas très haut

Décollage immédiat pour la nouvelle venue Pan Am qui se paie le luxe de battre les Desperate Housewives ce dimanche soir sur leur propre terrain, ABC.
Engouement certainement dû à ce trailer tapageur.



 La botte secrète de Pan Am est d'être un produit 100% calibré ABC.

Le féminisme, oui mais pas trop
Pan Am c’est l’histoire de femmes  jeunes, belles et sexys qui décident de prendre un aller simple pour la liberté. Voyager de ville en ville, fuir le jour de son mariage pour embarquer à bord de l’aventure, voilà le crédo des hôtesses. Je vis ma vie, j’emmerde mon mari. Oui, oui on y croirait presque si ces belles plantes n’étaient pas engoncées dans des gaines ultra rigides et coincées sous un casque Elnett à faire pâlir d'envie un Playmobil. Certes les femmes ne sont plus derrière les fourneaux, mais elles servent des martinis à des businessmen pressés et peu polis qui aiment parfois les prendre en club sandwich entre deux portes de chambre d’hôtel. L’esclavagisme à 10 000 mètres d’altitude, c’est ça la modernité.

Les années 60 à la sauce loi Evin
Série qui se veut historique, Pan Am a tout de même pris soin de gommer un gros détail. On est dans les années soixante et pas une seule cigarette ne vient piquer le nez des hôtesses de l’air ! Mad Men puait la Lucky Strike sans filtre, Pan Am fleure bon le Freedent white. ABC fait fi de la vraisemblance et de l’atmosphère, il ne se fera certainement pas le promoteur de cet affreux monstre qu’est le tabac. « Ladies and Gentlemen la compagnie Pan Am vous souhaite un agréable voyage. Nous vous informons qu’il s’agit d’un vol non-fumeur et que nous naviguerons en plein anachronisme. »

Faire bander papa et tenir en haleine maman
Si la cigarette est bannie de l'image ABC, c'est avant tout parce qu'il s'agit d'une chaîne familiale, devant laquelle papa/maman/mamie prennent plaisir à se retrouver après le gigopetipois du dimanche soir.
Moulées à la perfection dans leur ensemble bleu, les hôtesses ont les arguments pour faire rester le patriarche sur le canapé et ne pas créer de dispute familiale quant au partage de l’écran de télévision. Et pour maman ? Une bonne louche d’intrigue politico-dramatique un  peu obscure et neuneu pour lui donner l’impression qu’elle ne regarde pas qu’une série sur les avions. On saupoudre ça d’amourettes aromatisées à base de «méfiez-vous des hommes ce sont des salauds qui trompent leur femme entre deux business trip ».

Papier glacé et carton-pâte
Ce qui est sympa dans Pan Am c’est que l’on voyage. De Rome à Londres en passant par New York, c’est agréable d’apercevoir Big Ben ou le Colisée, bien que les rues fassent plus fake qu’un pavillon de Wisteria Lane. L'image est parfaite, pas un faux pli ni un cheveu qui dépasse, le protagoniste de ce premier épisode est d'ailleurs la couverture du magazine Life. 

En fait Pan Am, c’est rien d’autre que Desperate Housewives dans un avion. La seule chose qui manque pour parfaire le tableau est une voix-off, apanage ultime de la série ABC. Tant mieux, c’est beaucoup trop 2003.

Sinon comme toute série proposée par la chaîne, Pan Am est très agréable à regarder, l’intrigue est prémâchée, l’image lissée, les personnages gentillets. Tout ce qu’il nous reste à faire est de boucler notre ceinture et de se laisser transporter gentiment au gré de cette histoire proprette qui nous promet un voyage sans turbulence.

Note : 14/20
Viabilité : 65% 

L.

mardi 27 septembre 2011

DEXTER : THOSE KINDS OF THINGS



Après une saison 5 en demi-teinte, Dexter notre tueur en série préféré revient pour une 6ème saison et le moins que l’on puisse dire est que sa vie est toujours aussi mouvementée. Père, frère, expert médico-légal, tueur : autant de facette d’une même personnalité que notre héros tente d’apprivoiser.
Pour ce premier épisode de la nouvelle saison, les auteurs ont décidé d’appliquer les vieilles recettes : la traque de nouvelles victimes, un (des ?) nouveau(x) serial-killers qui nous tiendrons sans doute en haleine toute la saison et les difficultés de la vie privée de chacun des protagonistes. Comme on dit, c’est dans les vieux sacs poubelles qu’on met les meilleurs cadavres ! 
Si la recette a un arrière goût de déjà vu, elle n’est pas pour autant mauvaise : depuis sa scène d’ouverture étonnante jusqu’à sa fin donnant envie de voir la suite de la saison, l’épisode captive de bout en bout. 
Peu à peu, la carapace que s’était forgé Dexter se fendille et laisse passer de plus en plus de lumière, le tueur froid et distant qu’il était se laisse prendre au jeu de la popularité (magnifique scène du retour au lycée où notre héros se vante d’être en somme rien de moins qu’un cow-boy moderne) jusqu’à se faire tailler une pipe par la « reine du bal ». Lui qui il y a peu ne supportait que la solitude et souhaitait plus que tout passer inaperçu prend goût à être le centre d’attention.
De plus, cette saison semble vouloir aller sur un terrain encore inexploré : celui de la spiritualité. Non seulement à cause du « tueur de la saison » qui semble se servir de textes sacrés pour perpétrer ses crimes mais également grâce à Dexter lui-même ne voulant fermer aucune voie pour son fils.
Bien sûr cet épisode n’est  pas parfait : en premier lieu l’énième retour du père fantôme qu’on verrait bien attaché par du cellophane à une table et recevant de la main de son fils le coup de poignard qui mettrait fin à ses sermons que l’on à déjà été bien gentils d’écouter durant 5 saisons mais le problème majeur de cette utopie est qu’il est déjà mort et qu’il nous hantera encore et encore …
Ensuite, les personnages secondaires sont quelque peu insipides : LaGuerta obtenant une promotion grâce à du chantage, Masuka est un porc, Quinn n’arrive pas à dévoiler ses sentiments à Debra, Debra s’inquiétant pour son neveu … Ouais, sinon, quoi de neuf sous le soleil de Miami ?
En résumé, cet épisode est une preuve de plus que Dexter n’est pas une série du renouveau mais une série qui s’inscrit dans la continuité, dévoilant toute la cohérence de l’histoire mise en place dès la première saison : la série, tout comme son héros évolue peu à peu, dévoilant doucement et avec habileté de nouveaux fragments de sa personnalité sans pour autant renier les autres.
Sébastien

dimanche 25 septembre 2011

The Sheldon Cooper Paradigm



Le season premiere de cette nouvelle saison de The Big Bang Theory est une belle réussite. 
La saison 4 avait déjà été très bonne, dû principalement au fait qu’elle ait enfin offert une place aux personnages de Raj et Howard, ce qui permettait de mettre les quatre amis sur un pied d’égalité.

La meilleure surprise de l’épisode est Sheldon (récompensé d'ailleurs la semaine dernière au Emmy awards). Le robot maniaco-narcissique, évolue de saison en saison, se rapprochant petit à petit de la race humaine. S’il avait déjà fait un grand pas grâce à sa rencontre avec Amy Farah Fowler, il est ici métamorphosé. Semblant savoir ce qu’est le sexe, des organes génitaux, se montrant compréhensif envers ses amis, on s’attendrait presque à ce qu’il cède sa place sur le canapé sans broncher. C’est pour notre plus grand plaisir qu’il s’éloigne de plus en plus de son personnage rigide et outrageusement caricatural qui avait le don de pousser les plus zen d'entre nous à bout de nerfs. 

Toutefois, deux ions négatifs dans le potage. En prenant le pari osé et original de ne pas faire parler un de leur personnage en présence de membre de la gente féminine, les scénaristes se sont restreint et se voient obligés de s’en sortir par une pirouette, devenue presque un gimmick : placer un verre ou une bouteille d’alcool dans le cadre chaque fois que l’on le voit Raj parler à une fille. Le problème c’est que dans un épisode comme celui-ci, où Rajesh est le personnage central, ce dernier passe pour alcoolique (trinquant à la bière contre des verres remplis de Jamba juice).
Un rebondissement prévisible et très grossier lorsque Penny annonce qu’elle veut retourner au Nebraska.

La fin de l’épisode est elle aussi étonnante. Celui-ci se termine sur une touche très drôle mais d’un humour inhabituel à celui de TBBT (se rapprochant clairement de celui d’HIMYM).  

Chuck Lorre et Bill Prady ont su se réinventer, ce qui n’est pas toujours facile dans le milieu de la sitcom.


La réplique culte : « geology is not a real science »

L.

EPISODES


-Saison 1-

NOMBRE DE SAISONS : 1
NOMBRE D’EPISODES : 7
CREATEURS : David Crane, Jeffrey Klarik
ANNEE DE PREMIERE DIFFUSION : 2011
FORMAT : 26mn
CHAINE DE DIFFUSION US : Showtime
CHAINE DE DIFFUSION FR : Orange Cinéma Séries
CASTING : Matt Le Blanc, Stephen Mangan, Tamsin Greig, Kathleen Rose Perkins
ETAT :  En production

L’HISTOIRE : Deux scénaristes britanniques à succès sont contactés par une chaîne de télévision américaine afin d’adapter leur série phare au format américain …

L’AVIS DE SEBASTIEN
Ok, Episodes n’est pas la première série ayant pour sujet les coulisses d'Hollywood, Entourage qui vient de s’achever après 8 saisons en est le meilleur exemple. Ok, nous avons droit à des personnages bien caricaturaux : du mari neuneu ébloui par les paillettes de Hollywood en passant par sa grognasse de femme n’étant jamais contente de rien et surtout le gros méchant patron de chaîne, cyclothymique, changeant d’avis à tout bout de champ, trompant sa femme aveugle avec la poufiasse du bureau et mangeant comme un gros porc.
Mais fort heureusement, Episodes se révèle être une série beaucoup plus subtile qu’elle n’y paraît.
D’épisode d’Episodes en épisode d’Episodes nous découvrons l’envers du décors des séries que nous aimons tant. Débutant par un accident de voiture, c‘est réellement un accident mais celui d‘une bonne idée de série finissant dans le mur que chronique Episodes. Révélant un univers impitoyable fait de faux semblants, de coups tordus et de désillusions, la critique sur le monde de la télévision américaine est parfois acerbe mais jamais aigrie. Et puis, n’oublions pas qu’au-delà de l’aspect critique, la série est avant tout une comédie très drôle mettant en scène des personnages et des situations hauts en couleur.
Le point fort de cette série se révèle être Matt Leblanc. Matt Leblanc l’acteur mais aussi Matt Leblanc le personnage, le comédien jouant ce qui semble être son propre rôle. Tout d’abord, le personnage : véritable boulet pour le couple de scénaristes qui pensaient confier le rôle phare de leur série à un comédien pointu et qui se retrouvent avec un has-been dénaturant leur « bébé », nous voyons comment un acteur peut être envahi par son personnage, ici bien évidemment Joey Tribbiani, ne pas pouvoir s’en défaire au point que même les touristes ne reconnaissent pas Matt mais Joey. Le jeu tout en finesse de Leblanc rend le personnage attachant et bien plus malin qu’on ne pourrait le penser. Plein de second degré et de recul sur lui-même, il joue avec son image, sur ce qu’on pense savoir de lui pour mieux se jouer des autres personnages et des spectateurs.
En résumé, si Episodes passe après d’autres séries traitant du même sujet et qu’elle manque parfois de finesse, elle reste une série drôle et intelligente jouant parfaitement sur les deux tableaux de la comédie et de l’observation d’un Hollywood bien loin des paillettes et des strasses que l’on peut parfois imaginer.

LA réplique : « How you doin ? » (un car de touristes asiatiques passant devant Matt Leblanc)

NOTE : 14/20

L'AVIS DE LUCIE
Une série sur une série, quelle belle mise en abyme! 
Episodes nous dévoile les coulisses et met à nu les rouages de la production d'une série télévisée. 
Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que tout est piqué aux anglais. Bah oui, c'est bien connu, les frileux américains aiment bien reprendre les séries couillues et subversives de leurs cousins britanniques et les lisser, les lisser jusqu'à en faire un truc bien  poli et bien digeste (Skins, Life on Mars, The Office, et même bientôt Misfits!). Episodes nous montre ça. 
Ensuite, il faut étirer les intrigues au maaaaaaxxxxiiiimuuuum pour faire rester les gens devant leur écran plus longtemps. Matt Leblanc nous explique ça. Les scénaristes s'insurgent de voir leur personnage de bibliothécaire lesbienne transformée en hétéro sexy. Ce à quoi leur rétorque Matt : "chez vous une saison ne dure que 7 épisodes, 4 saisons équivalent à une seule chez nous. Vous serez bien contents d'avoir la relation bibliothécaire/prof de sport à vous mettre sous la dent pour faire durer l'intrigue!" (bon c'est pas tout à fait tout à fait les termes exacts, vous m'excuserez de ne pas avoir appris la réplique par coeur). En deux mots il a résumé toute la problématique du symptôme Ross et Rachel qui nous agace depuis des années.

C'est cette transparence, cette chute du quatrième mur qui rend la série vraiment intéressante bien qu'en elle-même elle ne soit pas folichonne. Les personnages, caricaturaux certes, sont attachants (standing ovation pour Matt Leblanc), la série est très courte (seulement 7 épisode, english style!), voir trop, car on en redemande. 
Les sériephiles avertis seront heureux d'avoir l'impression de pénétrer dans ce monde fantasmé qu'est le plateau d'une sitcom, les autres apprécieront franchement le divertissement. 
J'ai hâte de voir la suite. 

Note: 14/20