mardi 27 septembre 2011

DEXTER : THOSE KINDS OF THINGS



Après une saison 5 en demi-teinte, Dexter notre tueur en série préféré revient pour une 6ème saison et le moins que l’on puisse dire est que sa vie est toujours aussi mouvementée. Père, frère, expert médico-légal, tueur : autant de facette d’une même personnalité que notre héros tente d’apprivoiser.
Pour ce premier épisode de la nouvelle saison, les auteurs ont décidé d’appliquer les vieilles recettes : la traque de nouvelles victimes, un (des ?) nouveau(x) serial-killers qui nous tiendrons sans doute en haleine toute la saison et les difficultés de la vie privée de chacun des protagonistes. Comme on dit, c’est dans les vieux sacs poubelles qu’on met les meilleurs cadavres ! 
Si la recette a un arrière goût de déjà vu, elle n’est pas pour autant mauvaise : depuis sa scène d’ouverture étonnante jusqu’à sa fin donnant envie de voir la suite de la saison, l’épisode captive de bout en bout. 
Peu à peu, la carapace que s’était forgé Dexter se fendille et laisse passer de plus en plus de lumière, le tueur froid et distant qu’il était se laisse prendre au jeu de la popularité (magnifique scène du retour au lycée où notre héros se vante d’être en somme rien de moins qu’un cow-boy moderne) jusqu’à se faire tailler une pipe par la « reine du bal ». Lui qui il y a peu ne supportait que la solitude et souhaitait plus que tout passer inaperçu prend goût à être le centre d’attention.
De plus, cette saison semble vouloir aller sur un terrain encore inexploré : celui de la spiritualité. Non seulement à cause du « tueur de la saison » qui semble se servir de textes sacrés pour perpétrer ses crimes mais également grâce à Dexter lui-même ne voulant fermer aucune voie pour son fils.
Bien sûr cet épisode n’est  pas parfait : en premier lieu l’énième retour du père fantôme qu’on verrait bien attaché par du cellophane à une table et recevant de la main de son fils le coup de poignard qui mettrait fin à ses sermons que l’on à déjà été bien gentils d’écouter durant 5 saisons mais le problème majeur de cette utopie est qu’il est déjà mort et qu’il nous hantera encore et encore …
Ensuite, les personnages secondaires sont quelque peu insipides : LaGuerta obtenant une promotion grâce à du chantage, Masuka est un porc, Quinn n’arrive pas à dévoiler ses sentiments à Debra, Debra s’inquiétant pour son neveu … Ouais, sinon, quoi de neuf sous le soleil de Miami ?
En résumé, cet épisode est une preuve de plus que Dexter n’est pas une série du renouveau mais une série qui s’inscrit dans la continuité, dévoilant toute la cohérence de l’histoire mise en place dès la première saison : la série, tout comme son héros évolue peu à peu, dévoilant doucement et avec habileté de nouveaux fragments de sa personnalité sans pour autant renier les autres.
Sébastien

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